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Etude du projet de loi de finances gestion 2025: Kouaro Chabi défend un budget en baisse de neuf milliards F Cfa

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Kouaro Chabi, ministre des Enseignements secondaire,  technique et de la Formation professionnelle Kouaro Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle

Le budget du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle passe de 199 120 328 000 F Cfa en 2024 à 190 835 497 000 F Cfa en 2025. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, le 28 nov. 2024 à 10h34 Durée 3 min.
#Etude du projet de loi de finances gestion 2025

Les ressources allouées EN 2025 au ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle (Mestfp) chutent de 4,16 % par rapport à 2024. Les prévisions budgétaires prévues sont en effet évaluées à 190 835 497 000 F Cfa contre 199 120 328 000 F Cfa en 2024, soit une diminution de 8 284 831 327 F Cfa. Elles se répartissent en dépenses ordinaires à hauteur de 133 000 053 000 F Cfa et en dépenses en capital à hauteur de 57 835 444 000 F Cfa. Les dépenses de fonctionnement sont néanmoins en hausse de 22,61 % en 2025 par rapport à 2024. Elles sont établies à 38 056 983 000 F Cfa. Le Programme d’investissements publics connaît une régression de 19,03 % entre 2024 et 2025 passant de 71 431 569 000 F Cfa à 57 835 444 000 F Cfa. De façon désagrégée, le financement extérieur passe de 44 864 923 000 F Cfa en 2024 à 37 568 073 000 F Cfa en 2025, soit 16,26 % de régression. Le financement intérieur, quant à lui, passe de 26 566 646 000 F Cfa à 20 267 370 490 F Cfa, soit une diminution de 23,71 %. Le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Yves Kouaro Chabi, était, mardi 26 novembre dernier, devant les députés de la Commission budgétaire pour défendre le projet. Avec ces ressources, le ministère entend mener un certain nombre d’actions dans le but d’apporter des réponses pertinentes à l’accès, la qualité de l’offre de formation et l’efficacité aussi bien interne qu’externe du sous-secteur des Estfp. Ces actions prioritaires et urgentes à mener concernent entre autres, la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels; l’adoption en Conseil des ministres de la Stratégie nationale de l’enseignement secondaire général ; le recrutement et la formation d’enseignants; le renforcement et l’encadrement spécifiques des Aspirants au métier d’enseignant (Ame) et le complément des fonctionnalités du Système d’information, le recrutement et la formation de 300 conseillers pédagogiques et de 50 inspecteurs et l’achèvement des travaux de construction de 468 salles de classe et 234 blocs de latrines à quatre cabines. Il est prévu également la poursuite de la construction du Lycée technique  professionnel de Sodohomè à Bohicon et la réhabilitation du Lycée technique agricole d’Ina de Parakou, la réalisation de la carte scolaire de l’Enseignement secondaire général dans les communes restantes et la dotation en nombre suffisant des centres d’alphabétisation et d’éducation des adultes d’outils didactiques et pédagogiques, la revalorisation des allocations de bourses au profit des apprenants de l’Eftp et la prise en charge des frais de scolarité des enfants des Ame pour un montant de 3,7 milliards F Cfa■