La Nation Bénin...
Le
gouvernement s’investit dans les mesures à prendre pour booster la production
des denrées de grande consommation. Lors d’une séance d'échanges entre Gaston
Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les acteurs
des interprofessions du riz et du maïs et les importateurs des semences de maïs
et de riz hybrides, mardi dernier, des pistes de solutions ont été proposées.
«
Le marché est demandeur. Il faut produire davantage, de manière intensive pour
conjurer la faim. Pleurnicher ne règle pas le problème. Nous sommes devant des
réalités et nous devons les affronter, avec nos armes. Nous devons manger ce
que nous produisons et produire ce que nous allons manger. Il faut le dire aux
producteurs ». Tels sont les mots d’exhortation de Gaston Dossouhoui, ministre
de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, au cours de ses échanges avec
les acteurs des interprofessions du riz et du maïs et les importateurs des
semences de maïs et de riz hybrides.
Dans
un contexte où les prix grimpent sur les marchés, l’heure est à la réflexion,
pour une augmentation de la production. Le ministre Gaston Dossouhoui rassure
ses hôtes que pour définitivement rendre disponibles et à moindre coût les
céréales les plus consommées au pays à savoir le riz et le maïs, le
gouvernement multiplie les initiatives et les actions au profit des
producteurs. Il explique que le gouvernement a facilité l’importation des
semences de maïs et de riz hybrides à fort rendement à l’hectare. Les engrais
céréaliers, le Npk, l’urée sont rendus suffisamment disponibles, à temps et à
moindre coût, ainsi que les herbicides sélectifs, a-t-il fait savoir. En ce qui
concerne spécifiquement le riz, le ministre Dossouhoui a précisé qu’il est déjà
possible de produire 8 tonnes à l’hectare dans les périmètres aménagés et
qu’avec les nouvelles semences disponibles, le rendement sera meilleur.
«
Nous avons importé des semences hybrides adaptées à nos réalités au Bénin. Des
semences certifiées par la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cedeao). Elles ne sont pas des Ogm. Elles sont disponibles au Bénin »,
a assuré Brice Boton, représentant des importateurs de semences de maïs et de
riz hybrides.
Il
va ajouter : « Nous faisons aussi de l’accompagnement au profit des
producteurs. Nous avons des semences hybrides de riz parfumé, qui donnent
jusqu’à 12 tonnes à l’hectare. Mais nous ne saurions utiliser les semences
hybrides sans faire recours aux engrais. Lorsqu’on pratique régulièrement les
engrais qu’il faut, elles expriment toutes leurs potentialités ».
Pour
le ministre de l’Agriculture, il faut forcément des intrants de qualité, pour
augmenter les rendements à l’hectare et rester dans une logique de régularité.
Honoré
Hossou, président du Cadre national des Transformatrices et Transformateurs du
riz du Bénin, et Moïse Etienne Sero, président du Cadre interprofessionnel du
maïs, ont salué les efforts faits par le gouvernement pour améliorer les
rendements à l’hectare de ces deux céréales et ont pris l’engagement de porter
les différents messages du ministre Gaston Dossouhoui à leurs pairs.