La Nation Bénin...
Les
femmes transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké et Copargo
ont été célébrées, mercredi 12 mars dernier, à l’occasion de la commémoration
en différé de la Journée internationale des droits de la femme, édition 2025.
La manifestation est couplée avec la formation sur la transformation des pommes
de cajou en viande végétale. C’était à Djakpingou, un village de Djougou à
l’initiative du Projet de renforcement de la résilience des communes agricoles
des zones frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques
(Prrécaz).
Les
femmes transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké, et Copargo
étaient à l’honneur, ce mercredi 12 mars à Djakpingou, un village de Djougou. À
l’occasion de la célébration en différé de la Journée internationale des droits
de la femme, leurs résilience et détermination ont été célébrées. La
manifestation est couplée avec la formation pratique en transformation de pomme
de cajou en viande végétale. Il s’agit d’une initiative du Projet de
renforcement de la résilience des communes agricoles des zones frontalières
exposées aux effets néfastes des changements climatiques (Prrécaz). Ainsi, la
Jif 2025 a été célébrée à travers une séance d’échanges sur les défis et
opportunités de l’autonomisation et l’épanouissement des femmes et une
formation pratique sur la transformation de la pomme d’anacarde en viande végétale
au profit des transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké et
Copargo.
À
travers cette célébration, le Prrécaz entend aussi rendre hommage aux femmes
transformatrices d’anacarde et valoriser leur rôle dans le développement local.
«Aujourd’hui, nous célébrons la réussite, mais également la résilience et la
détermination des femmes à travers le monde, qui continuent de repousser les
frontières », informe Honorine Ahouansou, coordonnatrice nationale du Prrécaz.
Ce projet joue un rôle fondamental, souligne la coordonnatrice. Il soutient
activement l’épanouissement et l’autonomisation des communautés agricoles en
particulier des femmes qui sont les premières à subir les conséquences des
changements climatiques. La coordonnatrice a informé qu’à travers des
initiatives agricoles durables, le projet a permis de renforcer les capacités
des femmes, de diversifier leurs sources de revenus et d’améliorer leur niveau
de vie. Il fournit des outils adaptatifs et des opportunités nécessaires pour
permettre aux femmes de jouer un rôle actif et décisif dans le développement
local et national, ajoute-t-elle.
«
Chères femmes transformatrices d’anacarde, par vos actions continues, vous êtes
des piliers essentiels dans la construction de nos communautés rurales. Nous
réaffirmons notre engagement à vous accompagner afin que vous puissiez
pleinement exploiter votre potentiel et contribuer à juste titre à la
prospérité de notre pays », a confirmé Honorine Ahouansou.
Des initiatives porteuses de changement
Sylvie
Koubé Boko, représentante de la secrétaire générale du ministère de
l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (Maep), a manifesté sa joie de voir
les transformatrices d’anacarde mobilisées pour acquérir de nouvelles
connaissances. Elle a rassuré que le Maep est engagé dans la promotion de
l’égalité des sexes et le renforcement du pouvoir économique des femmes
rurales. Il œuvre à travers divers
projets et programmes pour faciliter l’accès des femmes au financement, aux
technologies agricoles modernes et aux formations adaptées, a-t-elle ajouté.
Elle a remercié le gouvernement, la Belgique et le Programme des Nations unies
pour le développement (Pnud) qui soutiennent ces initiatives porteuses de
changement.