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Jif 2025 en différé à Djougou: La résilience des femmes transformatrices de cajou célébrée

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Rendre hommage aux femmes transformatrices d’anacarde et valoriser  leur rôle dans le développement local Rendre hommage aux femmes transformatrices d’anacarde et valoriser leur rôle dans le développement local

Les femmes transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké et Copargo ont été célébrées, mercredi 12 mars dernier, à l’occasion de la commémoration en différé de la Journée internationale des droits de la femme, édition 2025. La manifestation est couplée avec la formation sur la transformation des pommes de cajou en viande végétale. C’était à Djakpingou, un village de Djougou à l’initiative du Projet de renforcement de la résilience des communes agricoles des zones frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques (Prrécaz).

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 14 mars 2025 à 03h01 Durée 3 min.
#jif 2025

Les femmes transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké, et Copargo étaient à l’honneur, ce mercredi 12 mars à Djakpingou, un village de Djougou. À l’occasion de la célébration en différé de la Journée internationale des droits de la femme, leurs résilience et détermination ont été célébrées. La manifestation est couplée avec la formation pratique en transformation de pomme de cajou en viande végétale. Il s’agit d’une initiative du Projet de renforcement de la résilience des communes agricoles des zones frontalières exposées aux effets néfastes des changements climatiques (Prrécaz). Ainsi, la Jif 2025 a été célébrée à travers une séance d’échanges sur les défis et opportunités de l’autonomisation et l’épanouissement des femmes et une formation pratique sur la transformation de la pomme d’anacarde en viande végétale au profit des transformatrices d’anacarde des communes de Djougou, Ouaké et Copargo.

À travers cette célébration, le Prrécaz entend aussi rendre hommage aux femmes transformatrices d’anacarde et valoriser leur rôle dans le développement local. «Aujourd’hui, nous célébrons la réussite, mais également la résilience et la détermination des femmes à travers le monde, qui continuent de repousser les frontières », informe Honorine Ahouansou, coordonnatrice nationale du Prrécaz. Ce projet joue un rôle fondamental, souligne la coordonnatrice. Il soutient activement l’épanouissement et l’autonomisation des communautés agricoles en particulier des femmes qui sont les premières à subir les conséquences des changements climatiques. La coordonnatrice a informé qu’à travers des initiatives agricoles durables, le projet a permis de renforcer les capacités des femmes, de diversifier leurs sources de revenus et d’améliorer leur niveau de vie. Il fournit des outils adaptatifs et des opportunités nécessaires pour permettre aux femmes de jouer un rôle actif et décisif dans le développement local et national, ajoute-t-elle.

« Chères femmes transformatrices d’anacarde, par vos actions continues, vous êtes des piliers essentiels dans la construction de nos communautés rurales. Nous réaffirmons notre engagement à vous accompagner afin que vous puissiez pleinement exploiter votre potentiel et contribuer à juste titre à la prospérité de notre pays », a confirmé Honorine Ahouansou. 

Des initiatives porteuses de changement

Sylvie Koubé Boko, représentante de la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (Maep), a manifesté sa joie de voir les transformatrices d’anacarde mobilisées pour acquérir de nouvelles connaissances. Elle a rassuré que le Maep est engagé dans la promotion de l’égalité des sexes et le renforcement du pouvoir économique des femmes rurales.  Il œuvre à travers divers projets et programmes pour faciliter l’accès des femmes au financement, aux technologies agricoles modernes et aux formations adaptées, a-t-elle ajouté. Elle a remercié le gouvernement, la Belgique et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui soutiennent ces initiatives porteuses de changement.

Djibril Amadou, premier adjoint au maire de Djougou, accompagné de la secrétaire exécutive de la commune remercie les partenaires pour leur implication dans l’autonomisation des femmes. Pour lui, la transformation de la pomme de cajou en viande végétale est une initiative novatrice visant à valoriser un produit souvent sous-exploité et à offrir aux femmes transformatrices de Ouaké, Copargo, Djougou de nouvelles opportunités économiques et entrepreneuriales. Toutes choses qui leur permettront d’accéder à de nouveaux marchés et circuits de commercialisation. «L’autonomie des femmes n’est pas seulement une question de justice sociale, c’est un impératif économique et un levier de développement. Une femme formée, accompagnée et soutenue est une femme qui contribue activement à la prospérité de sa famille, de sa communauté et de la nation tout entière », se réjouit Djibril Amadou.