La Nation Bénin...
Les députés béninois ont approuvé jeudi 4 décembre le budget général de l’Etat pour la gestion 2026, d’un montant de 3 783,984 milliards F Cfa. Dernier budget du second quinquennat du président Patrice Talon, il se distingue par un fort accent mis sur les services sociaux de base, la réduction des inégalités et le développement équilibré du territoire national.
Santé, filets sociaux, eau potable, cantines scolaires, programmes de protection sociale : les mesures à sensibilité sociale occupent une place centrale dans les priorités gouvernementales retracées à travers le budget exercice 2026. En adoptant donc jeudi 4 décembre la loi de finances pour la gestion 2026, les députés ont validé un budget qui confirme la priorité donnée par l’État béninois au renforcement des services sociaux de base, à l’équité territoriale et à la protection des populations les plus vulnérables. L’éducation, la santé, l’accès à l’eau, les filets sociaux, l’emploi et la lutte contre les inégalités demeurent au cœur des choix budgétaires. Approuvée à l’unanimité, la loi de finances n°2025-22 marque la dernière étape du second quinquennat du président Patrice Talon. Au-delà des équilibres macroéconomiques, le budget 2026 se distingue par son orientation profondément sociale. Depuis 2016, le gouvernement mène en parallèle des réformes structurelles et un ensemble de mesures destinées à améliorer le bien-être des populations. Ces initiatives, inscrites dans les axes 6 et 7 du Programme d’action du gouvernement, visent à renforcer les services sociaux de base et à assurer un développement équilibré de l’ensemble du territoire national.
Les orientations pour 2026 prolongent cette dynamique, avec un objectif clair : réduire les inégalités, favoriser l’accès de tous aux services essentiels et permettre à chaque citoyen de bénéficier des fruits de la croissance. L’accent est mis sur la consolidation des filets sociaux, la lutte contre les effets du changement climatique, la promotion de l’emploi et la poursuite des Objectifs de développement durable.
Des mesures fortes
Les ratios consacrés au personnel, aux transferts sociaux et à l’investissement témoignent de la priorité donnée au social. Les dépenses d’investissement devraient ainsi passer de 7,1 % du Pib en 2025 à 7,9 % en 2026, traduisant la volonté d’accélérer les infrastructures de base dans les communes et les zones rurales. Dans le domaine social, plusieurs dispositifs seront renforcés au cours de l’année 2026. Le Programme Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (Arch) poursuivra son extension progressive, notamment dans ses volets assurance maladie, formation et appui productif. Les programmes de nutrition continueront de cibler les populations vulnérables, en particulier les enfants et les femmes enceintes. La gratuité de la césarienne, mesure phare de santé publique, sera maintenue et confortée, tout comme la prise en charge de certaines affections cardiologiques. Les cantines scolaires, outil essentiel de maintien des enfants à l’école, bénéficieront également de ressources supplémentaires pour couvrir davantage d’établissements et améliorer la qualité du repas servi.
En parallèle, l’État poursuivra les efforts engagés pour élargir l’accès à l’eau potable, soutenir l’entrepreneuriat féminin et renforcer les dispositifs de microcrédits au profit des individus et communautés à faible revenu. La logique est claire, mettre l’économie au service de l’humain et garantir une redistribution équitable des bénéfices de la croissance. Il faut noter que le développement équilibré du territoire constitue également une priorité. Les investissements prévus permettront de réduire les disparités entre communes, d’améliorer la mobilité, de moderniser les équipements publics et de renforcer la résilience des zones exposées aux chocs climatiques.
Une trajectoire assumée
Avec ce budget de transition, le gouvernement entend consolider les acquis du quinquennat et maintenir une trajectoire fondée sur l’équité et l’inclusion. Les dépenses sociales, plus que jamais au cœur de l’action publique, traduisent l’ambition d’un Bénin où chaque citoyen bénéficie des opportunités créées par la croissance.
Adopté à l’unanimité, le budget 2026 apparaît ainsi comme un instrument majeur pour poursuivre la transformation sociale engagée depuis 2016 et accompagner le pays vers un développement durable, solidaire et équilibré.
L’accent est mis sur la consolidation des filets sociaux...