Préservation des acquis de la Rupture: Les jeunes de la mouvance présidentielle restent mobilisés

Être sur tous les fronts pour se faire apôtres de la bonne gouvernance du président Patrice Talon. C’est désormais le combat des jeunes de la mouvance présidentielle. Aujourd’hui mieux qu’hier, ils acceptent de mettre les difficultés qu’ils vivent de côté et de mouiller le maillot afin de mettre un terme aux propos malveillants, distillés çà et là dans l’opinion publique, en ce qui concerne les actions audacieuses de la gouvernance en cours. Par la voix de leur porte-parole, les jeunes ont promis de descendre les tout prochains jours dans les 77 communes du Bénin pour sensibiliser les citoyens.

« Nous sommes des jeunes décidés à rompre le silence pour ne pas permettre à des gens, qui hier nous ont divisés et violemment spoliés, de nous distraire et de prendre la parole en notre nom pour tenter de s’absoudre de leurs forfaits d’il y a si longtemps, de nous dévier du cap en cours dans l’espoir d’imposer à nouveau au pays, leur méthode de gouvernance triste de mémoire », a soutenu Franck Béhanzin.  Il note que la jeunesse est le cœur de la nation et si le cœur de la nation ne bat pas, cela conduit à une euthanasie sociale.

Depuis 2016, rappelle-t-il, la jeunesse a affiché et réaffirmé sa volonté d’accompagner le président de la République dans ses réformes audacieuses. «Ce faisant, elle a décidé de se soumettre à la rigueur et à la discipline qu’induit la gouvernance de la Rupture non seulement par fidélité à son choix, mais surtout parce qu’elle est convaincue de la pertinence du projet en implémentation. Un projet ambitieux qui rallume la flamme de l’espérance de la jeunesse béninoise. Mais malheureusement dans la mise en œuvre de ce chantier, certains jeunes manifestent des signes de lassitude », a-t-il laissé entendre. 

Maintenir le cap !

A en croire Franck Béhanzin, l’engagement des jeunes s’est entretemps effrité, non parce que l’offre politique à laquelle elle a adhéré a été trahie, mais à cause de la non-jouissance, comme de coutume au Bénin, des avantages politiques attendus à tort ou à raison de leur engagement politique ou partisan. « C’est là, la principale fissure dans nos rangs, que nos adversaires instrumentalisent », fait-il observer.

Malgré les diverses insatisfactions et frustrations, Franck Béhanzin souligne que les jeunes n’ont pas le droit d’oublier d’où ils sont partis et pourquoi ils ont combattu le bon combat de la Rupture en 2016. « Nous avons décidé d’agir car le Bénin est l’héritage le plus précieux de nos ancêtres. Nous sommes ici pour dire à la face du monde que le pays ne doit plus être traîné dans la boue et malgré ce qui reste à faire sur le vaste chantier des réformes en cours dans le pays, aujourd’hui est à tous égards, mieux qu’hier et le sera davantage demain, si nous maintenons le cap », a-t-il lâché.

Franck Béhanzin n’a pas omis de passer en revue toutes les réformes et les grandes réalisations du régime en place dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’employabilité des jeunes, de l’autonomisation des jeunes, du sport, qui les confortent dans leur engagement. Il en a profité pour inviter les responsables des partis politiques à la mise en place d’une politique plus viable de valorisation des compétences internes des jeunes.