Programme d’assainissement pluvial de Cotonou: Un taux de réalisation satisfaisant

Les chantiers du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (Papc) évoluent à un rythme rassurant. Démarrés, il y a quelques mois, la plupart des chantiers ont atteint un taux d’exécution satisfaisant. C’est le constat qu’a fait ce jeudi, la Cellule de suivi des projets de la présidence de la République qui a visité les chantiers du bassin « Y » à Akpakpa Dodomey, du bassin « Zb2 » au carrefour Tunde Motors, du bassin «Sbis» au quartier Midombo, du bassin «WW4 » à Agbodjèdo, du bassin « Pa3 » à Kindonou et du bassin «Aac », à Adjaha et bien d’autres.

Faisant partie des projets phares du Programme d’action du gouvernement (Pag), ce programme qui couvre 34 bassins et sous-bassins des 50 que compte la ville de Cotonou vise à réduire les risques d’inondations dans les zones cibles de la ville de Cotonou et à renforcer la planification, la gestion et la capacité de résilience urbaine à l’échelle de la ville. Il permet aussi de limiter les inondations entraînant des dommages aux habitations riveraines et aux infrastructures et les eaux stagnantes dans la ville. « Nous sommes sortis aujourd’hui pour visiter quelques chantiers du Programme d’assainissement pluvial de la ville de Cotonou afin de vous montrer le niveau d’exécution de quelques-uns surtout ceux qui portent sur les travaux financés par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et l’Agence française de développement. Nous sommes sortis également pour vous montrer que les chantiers dont nous vous avons annoncé le démarrage évoluent effectivement », a laissé entendre Oswald Gangbo, coordonnateur du Papc. Il affirme que les travaux financés par ces bailleurs sont exécutés à plus de 90 %. Quant aux autres, quelques finitions restent à faire.

 Respect de l’environnement

 Le coordonnateur du Papc fait savoir que les ouvrages réalisés s’adaptent parfaitement à l’environnement. « Vous avez remarqué le type d’aménagement que nous faisons. Il s’agit des collecteurs en béton armé, de la voirie revêtue de pavés avec des caniveaux latéraux de part et d’autre. Il y a aussi des travaux d’aménagement de bassins de rétention. Nous n’avons pas retiré tout ce qu’il y avait à l’intérieur des marécages. Nous avons conservé plutôt des enclaves pour permettre aux espèces qui s’y trouvent actuellement de continuer à vivre. Le type d’ouvrage que nous avons réalisé dans les marécages s’adapte aux petites déformations du sol et convient parfaitement pour les milieux marécageux », a-t-il informé.

Des dispositions sont prises en ce qui concerne l’entretien et la maintenance des ouvrages dès la fin des travaux. Dans ce sens, Oswald Gangbo informe qu’une convention lie la mairie de Cotonou à la Société de gestion des déchets et de la salubrité. En plus de ces mesures, ajoute-t-il, il est prévu la fourniture et l’installation de poubelles dans la ville, la réalisation de points de regroupement des ordures pour éviter qu’elles aillent se retrouver à l’intérieur des ouvrages.