Réception dans l’ordre national: Huit agents de la Haac décorés

« Au nom du président de la République, maître des ordres nationaux, au nom de la vice-présidente de la République, grand chancelier de l'Ordre national du Bénin et des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous recevons dans l’ordre... » Telle est, en substance, la formule prononcée par Edouard Loko, président de la Haac et Grand Croix de l’Ordre national, qui recevait dans l’ordre, à divers grades, huit agents de l’institution dont il a la charge. Au titre de l’Ordre national du Bénin, Pierre Julien Akpaki, ancien secrétaire général de la Haac, a été élevé au grade d’Officier, et dame Inès Gnimangnon a été faite Chevalier. Sont reçus dans l’Ordre du mérite du Bénin, au grade de Chevalier, Edwige Assogba Ahehehinnou, Odette Gbigbenou, Elie Agassoussi, Richard Konmy (à titre posthume), Médard Kpanou et Parfait Kplankoun. Admise à faire valoir ses droits à la retraite, Alphonsine Sossou a été élevée, au grade d’Officier, dans l’Ordre du mérite social.

« Ce que nous honorons ici ne relève ni du hasard ni d'un privilège. Nous célébrons la fidélité aux devoirs, la rigueur au travail et la constance dans l'engagement des valeurs qui fondent la solidité de notre institution publique. Célébrer le mérite, c'est affirmer ce à quoi nous croyons, le travail bien fait, la loyauté et le sens du service public. C'est dire à nos concitoyens que la République reconnaît et récompense toujours ceux qui la servent avec probité », a indiqué Edouard Loko, avant le port de l’insigne aux récipiendaires. Il ajoute : « A travers eux, c'est toute l'institution qui est à l'honneur. Ces décorations sont la reconnaissance d'un travail accompli avec obligation et engagement constant. Elles traduisent aussi la fierté de la nation envers celles et ceux qui assurent la continuité du service public ». A en croire le président de la Haac, les récipiendaires représentent des profils variés mais complémentaires.

Il évoque notamment l’ingénieur des télécommunications, Julien Akpaki, ancien Dg de l'Ortb et surtout un ancien secrétaire général de l’institution. Une administratrice des services culturels, plébiscitée comme secrétaire générale, ainsi que plusieurs secrétaires de services administratifs, véritables piliers de l’administration, garants de la rigueur dans la gestion des dossiers, de la fluidité dans les échanges et de la mémoire institutionnelle. « Leur discrétion est la force de la Haac, leur efficacité une évidence pour tous. Ce sont ces secrétaires qui font cette institution depuis 31 ans qu'elle existe », a déclaré Edouard Loko. Pour lui, chacun dans son rôle, participe à la mission de la Haac, c'est-à-dire garantir la liberté, la responsabilité dans l’audiovisuel et la communication.

Une invite à mieux faire

« Les distinctions qui leur sont décernées aujourd'hui dans l'Ordre national du Bénin, l'Ordre du mérite du Bénin et l'Ordre du mérite social portent une signification profonde. Elles sont à la fois un remerciement pour le travail accompli et un rappel à poursuivre sur le chemin de l'excellence. Elles nous rappellent que le mérite finit toujours par rencontrer la lumière, même lorsqu'il s'exerce loin des projecteurs», a conclu Edouard Loko, indiquant aux récipiendaires que ces distinctions les engagent davantage à rester fidèles à l'idéal du service public et travailler avec intégrité, persévérance et exemplarité. « Pendant une vingtaine d'années ou plus, les récipiendaires de ce jour ont œuvré au sein de l’institution et ont contribué, aux côtés des présidents et des conseillers, à l'accomplissement de leur mission qui est de protéger et de promouvoir la liberté de la presse et des moyens de communication dans le respect de la loi », a déclaré Ines Gnimagnon, au nom des récipiendaires. Elle poursuit : « Nous sommes conscients que les distinctions de ce jour ne constituent pas un aboutissement, mais plutôt une invitation à continuer à servir avec rigueur, intégrité et engagement. Cette distinction, loin d'être une fin, est le début d'une nouvelle ère où nous nous engageons à faire mieux et à contribuer, autant que faire se peut, aux réformes en cours au sein de l'institution pour relever les défis de sa modernisation et de son développement ».