La Nation Bénin...
La
Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et
l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) ont tenu une rencontre
d’étape, hier jeudi 2 octobre, dans le cadre des préparatifs des élections
générales de 2026. Au terme de cette rencontre, les trois institutions ont
réaffirmé leur engagement à œuvrer pour des élections crédibles.
Evaluer
l’état d’avancement de l’actualisation de la Liste électorale informatisée
(Lei), qui constitue la base des scrutins législatif et présidentiel prochains,
et anticiper les défis techniques et juridiques y afférents afin de garantir un
processus électoral transparent, inclusif et conforme aux exigences
constitutionnelles. C’est l’objectif de la rencontre tripartite qui a réuni,
hier jeudi 2 octobre, les présidents de la Cour constitutionnelle, la
Commission électorale nationale autonome (Cena) et l’Agence nationale
d’identification des personnes (Anip).
Le directeur général de l’Anip, Aristide Adjinacou, a présenté l’état d’avancement de la mise à jour du fichier électoral, en mettant en lumière les mécanismes de vérification d’identité des électeurs ainsi que les dispositifs de sécurisation des données personnelles. « Si on n’a pas de liste, en réalité, il n’y a pas véritablement d’élection. S’il n’y a pas de liste fiable, digne de ce nom, l’élection devient une farce », a laissé entendre le Professeur Cossi Dorothé Sossa. Pour le président de la Cour constitutionnelle, la fiabilité de la liste électorale est la condition sine qua non pour la tenue d’élections crédibles. Il insistera ensuite sur la responsabilité des institutions dans la préservation de la paix intérieure, appelant à une mobilisation collective pour garantir un scrutin apaisé et conforme aux exigences démocratiques.
«
Nous devons faire, nous, notre part du travail pour que l’évènement puisse
évoluer dans la quiétude, et que le progrès que nous avons connu au cours de la
décennie qui s’expire, puisse se poursuivre, sans perturbation ». Un message
qui sonne comme un appel à la vigilance et à la rigueur dans l’organisation des
élections générales de 2026.
La
rencontre d’hier marque, selon le président de la Cena, un « tournant important
» pour l’harmonisation des données électorales. Elle illustre la volonté des
trois institutions de travailler en étroite collaboration pour garantir la
régularité du processus électoral.
Sacca
Lafia a souligné la nécessité d’une cohérence parfaite entre les chiffres
publiés par les différentes institutions :
« A l’issue des élections, tout le monde s’intéresse aux chiffres. Et les chiffres que la Cour constitutionnelle va déclarer comme inscrits, qu’ils soient les mêmes que ceux de l’Anip, que ce soit les mêmes au niveau de la Cena », a-t-il affirmé. Il incombe, selon lui, à l’Anip, « technicien attitré », de garantir cette cohérence, en dépit des défis liés à l’état civil béninois.
Conformément
à l’article 17 du Code électoral, l’Anip devra transmettre les statistiques
électorales 180 jours avant le scrutin, et la liste électorale complète au plus
tard 60 jours avant le premier tour.
Cette rencontre tripartite illustre la volonté des trois institutions de travailler en étroite collaboration pour garantir la régularité du processus électoral.