La Nation Bénin...
Les
acteurs culturels ont rendez-vous une fois par mois avec l’Agence de
développement des arts et de la culture (Adac) pour évoquer les questions liées
au secteur des arts et de la culture. A chaque édition, une discipline à
l’honneur. Mais pour la première édition, jeudi 31 octobre dernier, il était
question de lever le voile sur l’initiative et de présenter l’Adac.
Il faut s’attendre une fois par mois, notamment un jeudi, à voir les acteurs culturels en discussion avec l’agence en charge de promouvoir les industries culturelles et créatives du Bénin et de financer l'ensemble du secteur des arts et de la culture. « Le jeudi des arts est un creuset qui permet à l’Adac d’avoir l’opportunité d’échanger avec les professionnels des arts et de la culture », expose William Codjo, directeur de l’Agence de développement des arts et de la culture (Adac). « C’est important de nous retrouver de temps en temps pour mettre les problèmes sur la table et voir les solutions envisageables… Nous souhaiterions avoir cette rencontre avec les acteurs pour voir leurs problèmes et ensemble envisager les solutions de manière consensuelle », appuie-t-il. William Codjo estime qu’il existe un besoin « de s’exprimer au niveau des artistes et acteurs culturels » et qu’il faut donc « libérer la parole pour permettre aux gens de vider leurs sacs ». Occasion aussi pour l’Adac de présenter les solutions envisagées aux maux du secteur. Pas question de surfer sur des propositions de laboratoire. Celles-ci doivent émaner du consensus entre acteurs et structure en charge, ont convenu les deux parties au terme de leurs échanges. « C’est pour eux que ces solutions sont pensées et il est important d’avoir leur retour pour voir comment affiner ce qui est projeté », rassure le directeur de l’Adac. A ce premier rendez-vous du jeudi des arts, acteurs et promoteurs culturels de tous rangs ont massivement effectué le déplacement pour s’instruire sur l’Adac. Puisque cette première édition n’a été dédiée à aucune disciple culturelle et artistique. Elle a servi à lever le voile sur l’Adac et sur le Fonds de développement des arts et de la culture.
Institution publique dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière, l’Adac suivant la présentation qui en a été faite est placée sous la tutelle du ministère du Tourisme. Son action s'étend à des domaines tels que les arts visuels, les arts vivants, les industries de l'écran, et la chaîne du livre. L’agence œuvre à la professionnalisation de tous les maillons de la chaîne de l'écosystème artistique et culturel afin de les rapprocher du public national et international. Son approche pluridisciplinaire s'inscrit dans une volonté de structurer les instruments financiers nécessaires à l'épanouissement de ses différents projets. Elle ambitionne de transformer l'univers artistique et culturel béninois et de créer un paysage urbain vivant, intégrant des infrastructures culturelles et artistiques tout en préservant l'authenticité du patrimoine socioculturel, géographique et historique du Bénin. Dans le domaine des arts vivants, l'Adac célèbre la diversité de la culture béninoise, en embrassant la musique, la danse, le théâtre, et les arts de l'oralité. Prenant en compte les nouveaux talents, les artistes confirmés et tous ceux qui participent à leur processus créatif, l'Adac encourage les collaborations fructueuses pour des performances remarquables. Chaque maillon de la chaîne professionnelle des arts vivants peut ainsi exprimer sa créativité et bénéficier du soutien nécessaire pour réussir dans ce domaine dynamique au Bénin. Dans sa quête incessante de promouvoir les industries culturelles et créatives, l'Adac accorde une attention particulière aux industries de l'écran, qui revêtent une importance capitale dans sa démarche artistique. Elle place au cœur de sa mission la valorisation du cinéma, de l'audiovisuel et de l'image animée, encourageant ainsi l'épanouissement des créations cinématographiques, audiovisuelles, et vidéoludiques au sein du paysage artistique béninois. Cette approche dynamique vise à nourrir puis à propulser l'industrie locale vers de nouveaux sommets de créativité et de reconnaissance.
Elle s’illustre comme une institution d'envergure qui dispose de plusieurs champs d'actions embrassant sans distinction l’ensemble des activités artistiques et culturelles. Dans le domaine des arts visuels par exemple, elle travaille à l’avènement d’un écosystème propice à l'épanouissement de tous les acteurs tels que les artistes, les galeries, les professionnels de l’art... Elle œuvre à favoriser la diffusion de la création contemporaine à travers la participation à des expositions et grands rendez-vous internationaux de l'art, ainsi que la mise en place des collaborations avec des partenaires culturels et institutions dans le secteur.
Les
industries de l'écran, la chaine du livre, les arts visuels… En vue de
promouvoir les industries culturelles et créatives, l’Adac accorde une
attention particulière à chaque acteur dans chaque secteur et les place au cœur
de sa mission de valorisation. Elle stimule la création, la production,
l'édition, la distribution et la diffusion littéraire locale, tout en œuvrant à
faciliter l'accès à la connaissance et à l'éducation. En appui à ces ambitions,
le Fonds de développement des arts et de la culture (Fdac) vient de voir le
jour avec pour mission de soutenir et contribuer à la promotion des industries
artistiques et culturelles à travers la valorisation des potentialités et
l'accompagnement des professionnels des sous-secteurs concernés■