Mission accomplie pour l'Ecole du patrimoine africain (Epa) pour la réussite du forum de formation sur les musées qu’elle a organisé à l’intention des jeunes de 17 pays africains. L’atelier a eu lieu avec le soutien financier du Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (Iccrom) en partenariat avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain (Awhf). Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Youth heritage Africa. Le forum en présentiel qui fait suite à celui en ligne a réuni des jeunes de l’Algérie, du Botswana, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Kenya, du Mali, du Nigeria, du Sénégal, de la Tanzanie, du Niger, de l’Ouganda, du Zimbabwe et du Bénin auxquels se sont joints une vingtaine d’étudiants de l’Epa. Tous les participants ont été aguerris et responsabilisés pour promouvoir les musées et le patrimoine et les rendre beaucoup plus attractifs pour les cinq années à venir grâce à des apports innovants. « Cette session de formation que nous bouclons n'est pas la fin. Mais plutôt le début d'une longue aventure au regard des échos positifs qui nous sont parvenus du monde extérieur. Il nous revient donc de faire preuve de grandeur d'esprit, de sagesse et de créativité pour que l'avenir soit positif comme nous le souhaitions », a dit Dr Franck Ogou, directeur de l'Epa. Il a saisi l'occasion pour remercier l'Iccrom et son directeur général pour leur appui à la mise en œuvre de ce projet qui place la jeunesse au centre de la nouvelle vision de rayonnement des musées africains. L'espoir, à en croire Franck Ogou, est permis surtout au regard des engagements pris par les uns et les autres pour traduire dans les faits les conclusions issues de ces trois jours de travaux. « Le soutien et l'accompagnement de l'Epa à chacun des participants pour la mise en œuvre des projets initiés ne souffriront d'aucun défaut», a-t-il rassuré.
Pour le directeur général de l’Iccrom, Dr Webber Ndoro, la jeunesse africaine représentée à ce forum doit saisir la chance qui s'offre ainsi à elle pour redéfinir ce que sera le musée africain de demain. Et pour y arriver, aucun sacrifice ne sera de trop surtout dans le contexte actuel où l'intelligence artificielle et les nouvelles technologies de l'information et de la communication offrent d'innombrables possibilités d'innovations, indique-t-il. Les participants promettent de mettre en pratique sur le terrain les enseignements reçus et de les partager avec leurs collègues qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de cette formation.