La Nation Bénin...
Sur fond de déficit de candidatures, la cérémonie du Grand prix littéraire du Bénin s’est tenue, jeudi 30 octobre dernier à Cotonou. Sur les quatre catégories en lice, seules deux ont enregistré des lauréats. Claude Balogoun et Jean-Claude Enock Guidimè ont été distingués, tandis que les organisateurs ont lancé un vibrant appel à “sauver notre littérature”.
La cérémonie du Grand prix littéraire du Bénin s’est tenue, jeudi dernier à Cotonou dans une atmosphère à la fois festive et empreinte de réflexion. Sur les quatre catégories en compétition, seules deux ont connu des lauréats, les deux autres n’ayant pas enregistré suffisamment de candidats.
Dans la catégorie Prix Jean Pliya, c’est Claude Balogoun qui s’est distingué et repart avec un chèque de 5 millions F Cfa. Le Prix Jérôme Carlos du meilleur journaliste chroniqueur littéraire a, pour sa part, été attribué à Jean-Claude Enock Guidimè, récompensé d’un chèque d’un million de francs Cfa. En revanche, aucun lauréat n’a été désigné pour les catégories Prix d’éditeur et Prix Paul Hazounmè, faute de candidatures.
En ouvrant la cérémonie, William Codjo, directeur général de l’Agence de développement des Arts et de la Culture, a regretté ce déficit de participation. « Certains nous ont comblés, d’autres ont créé le manque », a-t-il déclaré, tout en rappelant que cette rencontre devait être une occasion de « célébrer la verticalité » des écrivains béninois. William Codjo a également lancé un cri de cœur vibrant : « Sauvons notre littérature ! ». Un message fort, perçu comme un appel à tous les acteurs du livre et de la culture à redoubler d’efforts pour maintenir vivante la flamme de la création littéraire au Bénin.
Prenant la parole, Glwadys Gandaho, directrice adjointe de cabinet du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, a salué la rigueur du processus de sélection. « La sélection des lauréats repose sur un travail rigoureux et impartial », a-t-elle affirmé. Elle a ajouté que le Grand prix littéraire est désormais « un moment où notre pays rend hommage aux littéraires ». « Au-delà des récompenses, le Grand prix littéraire nous rappelle la place centrale du livre dans la société », a poursuivi la directrice adjointe de cabinet.
Cette cérémonie a également permis de remettre les prix en attente des lauréats de la dernière édition. Jacques Lalèyè, Dagan Éditions, Fousséni Tanko et Emeric Patrick Effiboley ont enfin reçu leurs différents chèques, clôturant ainsi une attente de plusieurs mois.
Claude Balogoun recevant son trophée et son chèque