« Comment aider les communes à se conformer à la réglementation et aux dispositions en matière de lutte contre la cybercriminalité et à se doter d'un mécanisme adéquat de cybersécurité ? ».
C’est le thème central autour duquel les membres de la commission thématique Numérique et Innovation technologique de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) ont réfléchi les 22 et 23 juin derniers à Bohicon au cours de leur première session ordinaire. Sous l’égide de Bio Sarako Tamou, maire de Banikoara et premier vice-président de l'Ancb, la session a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation relative à la cybersécurité, de se familiariser avec les notions et concepts liés à la cybercriminalité et la cybersécurité. Tout ceci a abouti à la définition de mécanismes et d'outils à mettre en œuvre par les communes pour protéger les installations informatiques et leurs plateformes numériques. Selon le président de séance, quelques défis sont à relever par les communes pour permettre aux populations à la base de profiter des nombreux avantages qu'offre le numérique. Il a aussi reconnu le mérite du gouvernement qui mène actuellement une lutte farouche contre la cybercriminalité et exhorté les communes à prendre au sérieux la question de la cybersécurité.
Cette lutte qui a déjà permis d’arrêter et de condamner plusieurs cybercriminels s’inscrit dans le cadre du respect des accords et conventions internationaux signés par le pays en matière du numérique et de l’engagement du gouvernement de lutter contre toutes les formes de crime. Ainsi, durant les mois de février et mars derniers, une campagne accélérée de lutte contre la cybercriminalité a été lancée par le gouvernement du Bénin. C’est ainsi que l’Ocrc, une branche de la Police républicaine spécialisée des cybercrimes, s’est vu attribuer la charge de mener ce combat pour garantir la sécurité des personnes, des entreprises, voire des institutions de l’Etat dans le cyberespace.