La Nation Bénin...
L’Agence
de développement des petites et moyennes entreprises (Adpme) et la Banque
internationale pour l’industrie et le commerce (Biic) ont officialisé, mercredi
1er octobre, au siège de l’Adpme à Cotonou, un partenariat stratégique à
travers le lancement du Fonds d’appui à l’entrepreneuriat numérique (Faen).
Cette cérémonie, placée sous l’égide du ministère du Numérique et de la
Digitalisation, marque une étape décisive dans la structuration de l’écosystème
entrepreneurial innovant au Bénin.
En
présence de représentants gouvernementaux, d’acteurs financiers et de jeunes
pousses labellisées, l’Agence de développement des petites et moyennes
entreprises (Adpme) et la Banque internationale pour l’industrie et le commerce
(Biic) ont officialisé, mercredi 1er octobre à Cotonou, la signature d’un
accord pour le lancement du Fonds d’appui à l’entrepreneuriat numérique (Faen),
réaffirmant leur volonté de donner aux start-up béninoises les moyens de
croître et de s’ancrer durablement dans le tissu économique mais aussi de
participer à la transformation numérique du pays.
Dans son allocution, Arsène Dansou, directeur général de la Biic, a souligné la portée de cette initiative. « L’événement qui nous réunit aujourd’hui n’est pas une simple formalité, mais un jalon essentiel dans notre ambition partagée : bâtir une économie tournée vers l’avenir, portée par l’innovation et l’énergie créatrice de la jeunesse béninoise », a-t-il déclaré. Le Faen, a-t-il précisé, ne se limite pas à un mécanisme de financement classique. Il se veut « un instrument de transformation », destiné à soutenir la recherche et le développement, renforcer les capacités d’investissement productif et répondre aux besoins cruciaux de fonds de roulement des jeunes entreprises. A travers ce partenariat, la Biic affirme son rôle non seulement de financeur, mais aussi de catalyseur de confiance et d’accompagnateur de projets innovants.
Des financements adaptés et accessibles
Laurent
Gangbès, directeur général de l’Adpme, a rappelé la genèse de ce dispositif,
déjà expérimenté sous une autre forme, et désormais renforcé grâce à la
collaboration avec la Biic. Selon lui, le Faen répond à un double objectif. Il
s’agit de soutenir les start-up en phase d’amorçage et accompagner celles déjà
en croissance. « Concrètement, grâce à ce fonds, nous pourrons financer
l’amorçage des jeunes entreprises à hauteur de 0 à 10 millions de francs cfa.
Pour celles qui comptent déjà trois années d’existence, un cofinancement
jusqu’à 25 millions de francs Cfa sera possible, sur une durée de cinq ans »,
a-t-il détaillé. Le dispositif s’appuie sur un processus transparent et
simplifié, via la plateforme e-Pme, permettant aux entrepreneurs de constituer
des dossiers solides, accompagnés par les structures d’appui partenaires de
l’Adpme. A cela s’ajoutent des programmes d’incubation et de renforcement de
capacités, soutenus notamment par la coopération luxembourgeoise.