La Nation Bénin...
La loi de finances 2026 accorde une place de choix à l’investissement public, considéré par le gouvernement comme un levier majeur de transformation structurelle et de croissance durable.
Les dépenses en capital constituent l’un des piliers de la loi de finances 2026. Elles sont évaluées à 1 211,68 milliards F Cfa, contre 1 010,32 milliards prévus en 2025, soit une augmentation de plus de 200 milliards F Cfa.
Ces investissements ciblent prioritairement les infrastructures économiques et sociales, l’énergie, l’accès à l’eau potable, les transports, la santé, le logement, ainsi que l’enseignement technique et la formation professionnelle. Le gouvernement entend ainsi accélérer l’achèvement des projets en fin de cycle, tout en garantissant la durabilité des infrastructures existantes.
Le financement des investissements repose à la fois sur des ressources intérieures, à hauteur de 690,95 milliards F Cfa, et sur des financements extérieurs estimés à 520,73 milliards F Cfa, dans le respect de la stratégie d’endettement à moyen terme, d’après les chiffres de la direction générale du Budget (Dgb).
Selon l’Exécutif, ces investissements sont essentiels pour soutenir la croissance, renforcer la compétitivité de l’économie et améliorer durablement les conditions de vie des populations.
Sur le triennal 2026-2028
Les orientations économiques et budgétaires placent au cœur de l’action publique le renforcement des leviers de transformation structurelle de l’économie et une approche budgétaire visant une redistribution plus équitable des fruits de la croissance, au service de la justice sociale.
Dans cette perspective, le programme d’investissement public 2026-2028 restera aligné sur la consolidation du sentier de croissance, en ciblant en priorité les secteurs à fort impact économique et social. Les choix d’investissement sur ce triennal s’orientent prioritairement vers des secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, l’accès à l’eau, l’agro-industrie, le numérique, les infrastructures, l’éducation, le tourisme, la protection sociale et la culture.
Pour rappel, les investissements publics ont presque triplé entre 2019 et 2024, passant de 350 milliards à 960 milliards F Cfa. Cette progression résulte notamment de la stabilité politique, du cadre macroéconomique favorable et de l’amélioration de la gouvernance, comme en témoignent la confiance des partenaires techniques et financiers, ainsi que les appréciations positives des agences de notation et d’autres organismes internationaux, facilitant une mobilisation accrue de ressources, tant internes qu’externes.
Plus de 1 200 milliards F Cfa pour accélérer les chantiers