Cep session de juin 2022: les épreuves officiellement lancées à Tchatchou
Education
Par
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 08 juin 2022
à
06h09
L’examen du Certificat d’études primaires (Cep), session de juin 2022, a démarré ce mardi 7 juin sur toute l’étendue du territoire national. C’est au Ceg 1 de Tchatchou, commune de Tchaourou, que le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a procédé à son lancement officiel au plan national.
Répartis dans 775 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national, pour l’examen du Cep session unique de juin 2022, les 226 676 candidats inscrits dont 107 129 filles sont, depuis hier mardi 7 juin, au charbon. En fin de cycle au cours primaire, ils seront, quatre jours durant, évalués sur les connaissances acquises. Pour procéder au lancement officiel des épreuves au plan national, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, était au Ceg 1 de Tchatchou, commune de Tchaourou.
Ce centre de composition compte 372 candidats dont 185 garçons et 187 filles. Partagés entre stress et assurance, ils sont répartis dans 11 salles que le ministre, accompagné du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, du directeur départemental des Enseignements maternel et primaire du Borgou, Jacob Toudonou et du maire de Tchaourou, Jonathan Awo, a d’abord parcourues, avant de donner le top de l’examen à 8 h 30.
C’est pour doper le moral aux candidats et les exhorter à rester concentrés sur les épreuves.
« Mes impressions sont bonnes. Notre plaisir est d’autant grand que le ciel nous accompagne. Il est très clément. Vous voyez le soleil qui brille », a confié le ministre, après le démarrage de l’épreuve de Lecture. « Nous avons vu nos candidats qui sont tous présents, en dehors de quelques absences constatées. Mais pour leur grande majorité, ils sont présents. Nous les avons vus sereins. Ce qui ne nous a pas empêchés de leur prodiguer les derniers conseils, avant de leur distribuer la première épreuve », a-t-il poursuivi. De Tchatchou, il a appelé tous les candidats à cet examen à donner le meilleur d’eux-mêmes afin que nous ayons un taux de réussite d’au moins 90 % au plan national.
Par rapport au choix des localités devant abriter le lancement de l’examen, le ministre a précisé qu’il tient compte d’un certain nombre de critères. Le premier critère, fait-il observer, c’est de la rotation d’un département à un autre, d’une commune à une autre. Quant au second, il prend en considération le taux de scolarisation dans la localité. Lorsqu’il est faible, explique-t-il, l’Etat fait l’option de porter son choix sur la localité concernée afin de montrer à ses populations l’importance de l’école.
Dans le Borgou, ce sont 22 054 candidats dont 11 031 filles qui composent. Pour l’ensemble des huit communes que compte le département, 76 centres de composition sont ouverts.
L’Alibori également n’était pas du reste. Au plan départemental, c’est à l’Ecole primaire publique de Donwari, à une dizaine de kilomètres de Kandi centre, que le préfet Ahmed Bello Kissama a lancé la première épreuve de cet examen. Dans ce département, ils sont au total 11 048 candidats contre 11 639 l’année dernière, à s’inscrire pour cet examen. Ils sont répartis dans les 35 centres de composition disséminés dans les six communes du département.