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Rentrée des classes 2024-2025: Des infrastructures impraticables à Zakpo, commune de Bohicon

Education
Des apprenants de l'Epp Zakpo à Bohicon dans  la cour au sol boueux Des apprenants de l'Epp Zakpo à Bohicon dans la cour au sol boueux

Plusieurs salles de classe impraticables et une cour de récréation boueuse du fait de la pluie qui s’était abattue soixante-douze heures plus tôt sur Bohicon et ses environs. C’est dans ces conditions difficiles que la rentrée scolaire 2024-2025 a eu lieu, lundi 16 septembre, à l’Ecole primaire publique de Zakpo. 

Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono-Couffo, le 17 sept. 2024 à 07h15 Durée 4 min.
#Rentrée des classes 2024-2025 #Des infrastructures impraticables à Zakpo

L’Ecole primaire publique de Zakpo fait partie des établissements scolaires touchés par les dégâts causés par la pluie qui s’était abattue, les vendredi et samedi derniers, sur Bohicon et plusieurs autres localités du département du Zou. L’averse n’est pas pour  faciliter l’accueil des usagers du complexe scolaire (  groupes pédagogiques A, B, et C) de Zakpo. Le constat effectué sur les lieux hier, jour de la rentrée scolaire en République du Bénin est patent. Il était noté un cadre inondé d’où les eaux se retirent progressivement. Le sol boueux de la cour de récréation qui ne laisse aucune chance aux personnes à motricité réduite en est une illustration parfaite. Mais cela n’a pas émoussé l'ardeur de certains parents d’élèves déterminés à boucler le processus d’enregistrement de leurs enfants. Ils font preuve de vigilance pour se frayer un chemin jusqu’au niveau des bureaux des chefs d’établissement.

En effet, nombreux sont les parents qui, ayant manqué l’occasion de la prérentrée, ont tenu hier à finaliser l’inscription de leurs enfants. Cette opération qui a duré jusqu’au-delà de 10 heures, ce lundi matin, a été la principale cause de retard dans le démarrage effectif des enseignements, a indiqué Henri Gbladja, directeur du groupe C. La situation est identique au niveau de ses collègues des groupes A et B. Toutefois, la responsable en charge du groupe B ajoute que parallèlement aux inscriptions, les enseignants ont procédé à l’analyse diagnostique des écoliers, exercice préalable, dit-elle, au démarrage des enseignements.

Libéré de l’affluence des parents en retard sur les formalités d’inscription, le directeur Henri

Gbladja va servir de guide pour le constat des dégâts de l’averse. Il s’agit surtout des infrastructures devenues impraticables contraignant au jumelage des classes. A son niveau, ses six salles de classe sont réduites à trois. Dans une moindre mesure, sa collègue du groupe A est confrontée à la même difficulté. Dans les salles concernées, il est aisé d’apercevoir par endroits des eaux stagnantes. Mais ce n’est tout, puisque en plus du sol boueux, les trois salles de classe du groupe C mises hors service sont en fait construites avec des feuilles de tôles qui sont pour la plupart rouillées. Ce visage désagréable qu’a affiché l’Ecole primaire publique de Zakpo située au cœur de la ville de Bohicon, à la rentrée, a de quoi interpeller le conseil communal■