La Nation Bénin...
Plusieurs
salles de classe impraticables et une cour de récréation boueuse du fait de la
pluie qui s’était abattue soixante-douze heures plus tôt sur Bohicon et ses
environs. C’est dans ces conditions difficiles que la rentrée scolaire
2024-2025 a eu lieu, lundi 16 septembre, à l’Ecole primaire publique de Zakpo.
L’Ecole
primaire publique de Zakpo fait partie des établissements scolaires touchés par
les dégâts causés par la pluie qui s’était abattue, les vendredi et samedi
derniers, sur Bohicon et plusieurs autres localités du département du Zou.
L’averse n’est pas pour faciliter
l’accueil des usagers du complexe scolaire (
groupes pédagogiques A, B, et C) de Zakpo. Le constat effectué sur les
lieux hier, jour de la rentrée scolaire en République du Bénin est patent. Il
était noté un cadre inondé d’où les eaux se retirent progressivement. Le sol
boueux de la cour de récréation qui ne laisse aucune chance aux personnes à
motricité réduite en est une illustration parfaite. Mais cela n’a pas émoussé
l'ardeur de certains parents d’élèves déterminés à boucler le processus
d’enregistrement de leurs enfants. Ils font preuve de vigilance pour se frayer
un chemin jusqu’au niveau des bureaux des chefs d’établissement.
En
effet, nombreux sont les parents qui, ayant manqué l’occasion de la prérentrée,
ont tenu hier à finaliser l’inscription de leurs enfants. Cette opération qui a
duré jusqu’au-delà de 10 heures, ce lundi matin, a été la principale cause de
retard dans le démarrage effectif des enseignements, a indiqué Henri Gbladja,
directeur du groupe C. La situation est identique au niveau de ses collègues
des groupes A et B. Toutefois, la responsable en charge du groupe B ajoute que
parallèlement aux inscriptions, les enseignants ont procédé à l’analyse
diagnostique des écoliers, exercice préalable, dit-elle, au démarrage des
enseignements.
Libéré
de l’affluence des parents en retard sur les formalités d’inscription, le
directeur Henri
Gbladja
va servir de guide pour le constat des dégâts de l’averse. Il s’agit surtout
des infrastructures devenues impraticables contraignant au jumelage des
classes. A son niveau, ses six salles de classe sont réduites à trois. Dans une
moindre mesure, sa collègue du groupe A est confrontée à la même difficulté.
Dans les salles concernées, il est aisé d’apercevoir par endroits des eaux
stagnantes. Mais ce n’est tout, puisque en plus du sol boueux, les trois salles
de classe du groupe C mises hors service sont en fait construites avec des
feuilles de tôles qui sont pour la plupart rouillées. Ce visage désagréable
qu’a affiché l’Ecole primaire publique de Zakpo située au cœur de la ville de
Bohicon, à la rentrée, a de quoi interpeller le conseil communal■