La Nation Bénin...
La
campagne scolaire de reboisement se tient depuis six ans au niveau du ministère
des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle
(Mestfp). Un événement de grande portée environnementale, selon Ayouba Garba,
directeur de cabinet. Il justifie l’utilité de cette campagne et invite tous
les acteurs du secteur à s’y investir sans répit.
La campagne scolaire de reboisement se poursuit au niveau des établissements scolaires secondaires. La sixième édition de cette initiative du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle (Mestfp) a eu pour cadre le lycée technique agricole (Lta) d’Ina, vendredi 7 juin dernier. Elle fait suite à celles des lycées techniques agricoles de Sékou en 2019, d’Akodéha en 2020, d’Adjahonmey en 2021, de Kpataba en 2022 et de Natitingou en 2023. Elle consacre la mise en terre de quatre cent cinquante (450) plants d’essences autochtones et d’essences à croissance rapide à savoir le Ceiba, le tamarinier, le moringa, le kaya … sur une superficie d’un hectare, pour soutenir la reconstitution du couvert forestier.
L’objectif
de cette initiative, selon Garba Ayouba, directeur de cabinet du ministre
Kouaro Yves Chabi, est de participer à la prise de conscience des acteurs du
sous-secteur et surtout de susciter en eux l’adoption des comportements
favorables à la protection et à la sauvegarde de l’environnement. Garba Ayouba
invite tous les acteurs du système éducatif à prendre davantage conscience du
rôle et de l’importance des arbres et des forêts tant sur le plan écologique
que sur le plan social au niveau des communautés.
«
Mon département ministériel s’est engagé depuis déjà quelques années dans la
lutte contre le changement climatique qui se doit d’être une lutte planétaire.
La stratégie de mise en œuvre de cet engagement est l’inscription d’une ou
plusieurs activités qui améliorent directement l’environnement scolaire d’une
part et celui national, voire mondial, d’autre part. Cet engagement se justifie
par le fait que la question de l’environnement s’est de plus en plus imposée
durant les dernières décennies, comme préoccupation et donnée fondamentale à
prendre en compte dans le processus de développement dans lequel s’est engagé
notre pays le Bénin », a détaillé le directeur de cabinet.
En
choisissant d’intervenir dans les établissements afin de sensibiliser toutes les
communautés à la protection et la sauvegarde de l’environnement à travers la
mise en terre de plants pour améliorer leurs couverts végétaux et contribuer à
la lutte contre les changements climatiques, le ministère s’aligne sur la cible
n° 3 de l’Odd 13.
Elle
recommande l’amélioration de l’éducation, la sensibilisation et les capacités
individuelles et institutionnelles en ce qui concerne l’adaptation aux
changements climatiques, l’atténuation de leurs effets ainsi que la réduction
de leur impact et la définition des systèmes d’alerte rapide, a précisé Garba
Ayouba. De ses explications, on retient que la restauration des écosystèmes,
peut contribuer de manière significative à l’atténuation du changement
climatique, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la promotion d’une
production durable de produits ligneux. Il faut noter que la forêt fournit de
nombreux produits et services écosystémiques tels que les bois, les
champignons, et contribue à l’amélioration de la chasse, la préservation de la biodiversité,
sans oublier son rôle essentiel dans la régulation du carbone et du climat.
Elle améliore, ajoute Garba Ayouba, la qualité de l’air et de l’eau et protège
les sols■