La Nation Bénin...
Un atelier de consultation crucial pour la mise en place d’un système national de gestion de l’information climatique au Bénin a été organisé à Grand-Popo par l’Initiative de renforcement des capacités pour la transparence (Cbit), projet mis en œuvre par le ministère du Cadre de vie et des Transports en charge du Développement durable avec le soutien technique et financier de la Fao. Des experts issus de diverses institutions y ont pris part, facilitant ainsi des échanges enrichissants sur les enjeux climatiques.
Après
avoir impliqué les communautés locales, la société civile et le secteur privé,
cette phase de consultation, conformément aux activités prévues au Plan de
travail annuel 2024 de la Cbit, vise à recueillir les avis des acteurs
institutionnels et universitaires sur les projets de supports disponibles en
matière de mise en place du système national de gestion de l’information
climatique au Bénin. L’objectif est de s'assurer que ce système soit adapté aux
besoins de tous les acteurs et qu'il renforce la capacité du Bénin à respecter
ses engagements en matière de transparence climatique.
Des
communications ciblées, des débats, des travaux de groupes et des sessions
plénières ont enrichi les quatre jours de travaux, permettant ainsi une
participation active et des contributions significatives. À l’issue de ces
échanges, les participants ont pré-validé des éléments clés tels que les Termes
de référence (Tdr), l’architecture fonctionnelle et la maquette du système. De
plus, un rapport détaillé a été élaboré, incluant les recommandations et les
points d'action.
Pour
Dr Martial Amou, expert en changement climatique et spécialiste Mrv sur
l’initiative Cbit, cet atelier de consultation des parties prenantes fait suite
à une première étape qui a consisté en une évaluation diagnostique. Cette
phase, à l’en croire, visait à interroger l’existant afin de réajuster les
activités restantes du projet en fonction des contextes réels. « En ce qui
concerne l’initiative, nous collaborons avec des experts des secteurs de
l’énergie, du transport, de l’agriculture, de la foresterie et d’autres
affectations des terres. Tous ceux qui interviennent sur les questions
d’infrastructures et de systèmes d’information sont conviés à cet atelier pour
apprécier ce que nous faisons et les étapes que nous traversons actuellement.
C’est le moment pour nous d’actualiser les Tdr afin de réorienter nos actions
futures », a-t-il expliqué, soulignant la nécessité d’une approche inclusive et
participative pour la mise en œuvre de la deuxième étape de l’initiative.
Dr
Martial Amou a également ajouté qu’à la fin de l’atelier, d’autres aspects du
projet seront pris en charge par d’autres consultants. Ensemble, ils vont
consolider tous les résultats et se présenter devant la Direction des systèmes
d’information du ministère du Cadre de vie et des Transports, en charge du
Développement durable.
Cosme DOTONOU, consultant chargé des infrastructures et des systèmes de gestion des données sur l’initiative, a souligné que la plateforme proposée vise à améliorer la pratique actuelle. « Désormais, depuis leurs bureaux, l’équipe chargée d’élaborer les rapports nationaux pourra créer le formulaire via la plateforme», a-t-il expliqué, ajoutant que cela facilitera considérablement le travail de l’équipe responsable de l’élaboration des rapports■