La Nation Bénin...
Les
diplomaties marocaine et française, sous la conduite des chefs d'État des deux
pays, vont s'inscrire dans l'esprit du partenariat exemplaire et d'exception
renforcé, a indiqué, mardi à Rabat, Nasser Bourita, ministre des Affaires
étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.
S’exprimant
lors d'un point de presse à l’issue de ses entretiens avec Jean-Noël Barrot,
ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Nasser Bourita a
relevé que les diplomaties des deux pays vont veiller à ce que cet état
d'esprit, qui a prévalu dans les échanges entre le roi Mohammed VI et le
président français, Emmanuel Macron, soit aussi décliné au quotidien dans les
relations bilatérales, ainsi qu'au niveau des instances régionales,
internationales et multilatérales. Pour Nasser Bourita, il s’agit d’une
nouvelle phase et d’une nouvelle étape pour cette relation si profonde et si
riche, dans le sillage de cette nouvelle ère ouverte lundi par sa Majesté le
roi Mohammed VI et le président français.
La
déclaration relative au "Partenariat d’exception renforcé" entre le
Maroc et la France, signée lundi à Rabat par le Roi Mohammed VI et le président
Emmanuel Macron, définit les principes qui vont guider cette nouvelle étape et
précise la gouvernance et les secteurs clés de ce partenariat, outre le champ
territorial d'application, a-t-il affirmé. Aussi, cette déclaration va orienter
« notre action à l'avenir », a-t-il ajouté, faisant observer que
malgré la différence de la culture diplomatique, le Maroc et la France, qui
partagent les mêmes objectifs de stabilité et de développement, vont, grâce à
ce nouveau partenariat, renforcer les mécanismes de concertation et de
coordination.
Au
sujet de la question du Sahara marocain, Nasser Bourita a souligné que, dans le
cadre de l’impulsion donnée à la cause nationale par le Roi Mohammed VI, la
carte officielle du Royaume du Maroc intégrant son Sahara a été publiée, mardi,
sur le site officiel du Quai d’Orsay, faisant état également de l’élargissement
de la circonscription consulaire française pour couvrir les provinces du Sud du
Royaume. « La France, de par son rôle au sein du Conseil de sécurité et sa
connaissance de la genèse et de l'évolution de ce conflit, a un rôle important
à jouer dans ce cadre », a-t-il conclu■