La Nation Bénin...
Les
candidats à l’assaut du Certificat de qualification aux métiers (Cqm) édition
2024 composent, depuis ce lundi 22 avril, dans trois différents centres à
Natitingou. Ils sont au total 917 candidats de divers corps de métiers à
prendre part à cet examen national sous la supervision des autorités et des
formateurs sélectionnés pour la circonstance.
Plusieurs
corps de métiers prennent part à l’examen du Certificat de qualification aux
métiers (Cqm). Carreleurs, peintres bâtiment, plombiers, charpentiers,
menuiserie bois, maçons, électriciens
bâtiment, petits restaurateurs traiteurs, cuisiniers, métiers connexes,
pâtissiers, électriciens automobile, mécaniciens deux roues, menuisiers
aluminium (vitrier), peintres automobile et d’engin, réparateurs de matériel
informatique, réparateurs de téléphone portable, électriciens spécialisés en
froid, vulcanisateurs, couture dames, fondeurs soudure à l’arc tôlier,
mécaniciens diéséliste gros porteur, mécaniciens de véhicules… 672 candidats
composent au centre du Lycée technique de Natitingou, 126 au centre de Perma,
119 à Kotopounga, soit 917 candidats, toutes catégories confondues, répartis
dans ces trois centres de composition du lundi 22 au 27 avril 2024.
Le
lancement dudit examen a eu pour cadre le lycée technique de Natitingou en
présence de plusieurs personnalités dont le conseiller technique à l’Artisanat
du ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de
l’Emploi, le directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et
de la Formation professionnelle, le deuxième adjoint au maire de Natitingou,
les enseignants formateurs… Dans son adresse à l’endroit des candidats, Olivier
Bérété, président du Comité communal d’organisation informe que le Cqm marque
la vie d’une nation. C'est un examen dit rénové, poursuit-il, pour le fait
qu’il couvre l’organisation jusqu’à la remise de diplôme comme tout autre
examen d’Etat. « La Chambre des métiers de l’artisanat chargée de l’organisation
de cet examen dans notre pays a pour rôle d’assainir et d’apporter une
correction plus fiable dans l’organisation de cet examen », précise Olivier
Bérété. Il rassure les candidats et candidates que c'est une évaluation des
connaissances acquises depuis plusieurs années dans leurs différents centres ou
ateliers de formation.
Hospice
Tchiatti, directeur départemental des Enseignements secondaire, technique et de
la Formation professionnelle de l’Atacora a espoir que cette année, le
département fera 100 % contrairement à l’année passée où il a enregistré 98,99
%.
Au dire d’Émile Okammati, deuxième adjoint au maire de Natitingou, le Cqm est important pour son détenteur qui s’insère sur le marché de l’emploi directement. « Pour en arriver là où nous sommes, le chemin a été long et périlleux. Aujourd’hui, nous sommes contents que les apprenants en artisanat, toutes catégories confondues, passent le Cqm, un diplôme internationalement reconnu. Il est prévu par le Code communautaire de l’Uemoa, mais c’est le Bénin qui a réussi pour le moment à bien l’organiser », rappelle Marcel Orou-Fico, conseiller technique du ministre des Pme aux candidats.