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Accompagnement des unités de production à travers le programme Benibiz: Les ambassadeurs de l’Ue au contact des micro-entrepreneurs de l’Atacora

Région
Les ambassadeurs sur le site de transformation du beurre de karité à Ourbouga à Natitingou Les ambassadeurs sur le site de transformation du beurre de karité à Ourbouga à Natitingou

Une délégation d’ambassadeurs de l’Union européenne a séjourné dans le département de l’Atacora dans le cadre de la semaine de l’Europe tenue du 13 au 17 mai dernier. Une occasion pour elle de constater les activités au niveau des unités de production bénéficiaires du programme Benibiz mis en œuvre par Technoserve. C’était le mardi 14 mai à Natitingou.

Par   Alexis METON A/R Atacora-Donga, le 28 mai 2024 à 05h54 Durée 3 min.
#Benibiz #Technoserve

Sylvia Hartleif, ambassadrice de l’Union européenne, et ses collègues Stephan Buchwald, ambassadeur d’Allemagne, Sandrine Platteau, ambassadrice de Belgique, Marc Vizy, ambassadeur de France, Joris Jurrïens, ambassadeur des Pays-Bas, et Louisa Ben Abdelhafidh, cheffe de coopération du Luxembourg, ont échangé avec les promotrices des unités de production de l’Atacora bénéficiaires du programme Benibiz mis en œuvre par Technoserve. Benibiz a pour but de fournir aux entrepreneurs, notamment aux jeunes et aux femmes, les compétences dont ils ont besoin pour faire croître et développer leurs entreprises. Le programme aide à la formation et au financement et surtout renforce la culture entrepreneuriale. Les ambassadeurs sont accompagnés pour cet exercice qui s’inscrit dans le cadre de la semaine de l’Europe d’une équipe composée de Rémy Faure, chef de la section politique, presse et information à la Délégation de l’Union européenne, Christoph Tiraboschi, attaché militaire adjoint de l’ambassade de France, Juan Luis Barbollas Casas, chef d’équipe gouvernance et économie Comcord, à la Due, Clotilde Podanho, presse et information à la Due.

Une structure visitée par la délégation fait la production du beurre de karité et l’autre est spécialisée dans la transformation de divers fruits tels que les mangues, l’ananas et la banane, financées par les Pays-Bas. Au terme de la visite, la délégation a noté une amélioration dans la qualité des produits fabriqués et mis sur le marché grâce à leur accompagnement. Pour l’ambassadeur des Pays-Bas. «Ce programme est très important pour des petits entrepreneurs qui ont des initiatives, des idées. C’est ce que nous avons vu dans les deux types de production. Ces initiatives sont appuyées par un plan d’action et de commerce et génèrent des valeurs ajoutées», fait constater Joris Jurrïens, ambassadeur des Pays-Bas. Cela donne des opportunités aux petits entrepreneurs et contribue à la cohésion sociale  dans le département de l’Atacora, selon ses explications. « Je vois beaucoup d’entrepreneurs inspirants qui sont motivés, qui ont des idées et avec l’appui du programme Benibiz, ils peuvent aller à la prochaine étape de la valeur ajoutée à leurs produits. Pour nous, c’est un programme vital qui fait partie de notre programme de sécurité alimentaire et de cohésion sociale au nord », ajoute-t-il.

Heureux d’accueillir la délégation des ambassadeurs, Assan Aoudou Imorou, chef projet adjoint à Benibiz, dit toute sa satisfaction. «Je dirai que c’est un plaisir lorsque les bailleurs décident de venir voir volontairement ce que nous faisons. Nous sommes fiers que nous travaillions à accompagner le développement socio-économique et c’est cela la joie de toute l’équipe», a dit-il. Il faut signaler que la délégation a été entretenue sur le mécanisme de production des différents produits, réalisés dans des conditions d’hygiène optimales. La deuxième phase du projet Benibiz cible avec 50 % de femmes au moins 117 500 personnes au total. Parmi elles, 10 725 dans le cadre d’un appui direct, 6 900 au moyen d’approches écosystémiques et 100 000 par le biais d’activités médiatiques à grande échelle. Dans sa phase d’opérationnalisation, le projet catégorise les entrepreneurs en cinq volets d’intervention. « Les entrepreneurs sont recrutés et sélectionnés selon leur volonté. Après, on les forme et les coaches d’entreprise qui sont sur le terrain les accompagnent à travers des coachings quotidiens pendant une période de six mois pour leur permettre d’avoir les bonnes pratiques en matière de gestion d’entreprise », a détaillé Assan Aoudou Imorou. Le nombre de bénéficiaires projetés pour la deuxième phase est de 11 000 entrepreneurs à travers toutes les dimensions du volet et ils sont accompagnés dans l’accès au marché et au financement à travers des opportunités et mises en relation.