La Nation Bénin...
La mise en œuvre du programmes des cantines scolaires dans
les écoles des communes de l’Atacora est un atout pour les apprenants ainsi que
pour les communautés. Ces dernières doivent s’organiser pour accompagner les
écoles bénéficiaires. C’est une exhortation des autorités départementales à
leur endroit afin d’assurer un repas de qualité aux apprenants.
La gestion des cantines scolaires implique également les
commu-nautés. Dans le département de l’Atacora, elles sont invitées à mieux
s’organiser pour accompagner les écoles bénéficiaires de ce programme
gouvernemental. Cela y va de l’intérêt des écoliers et de la pertinence des
actions pour assurer un repas de qualité aux apprenants. Cette exhortation des
autorités départementales a fait l’objet d’une communication lors de la tournée
du préfet Lydie Déré Chabi Nah. Laquelle tournée a pris fin mercredi 8 novembre
dernier.
Dans son développement, Eliab Biaou, directeur
départemental de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (Ddaep) de
l’Atacora, est revenu sur les différentes observations faites sur le programme
dans les écoles. Ce qui l’amène à dire que le bon fonctionnement du programme
des cantines scolaires dépend de l’impli-cation des communautés. Il revient à
celles-ci d’œuvrer à doter les écoles de cuisines et de réfectoires modernes.
Elles peuvent également assurer l'approvisionnement en eau potable aux écoles pour
éviter l’usage des eaux de surface et pour permettre aux élèves de suivre les
cours convenablement. Relevant des actes de vandalisme par endroits, Eliab
Biaou invite les communautés à sécuriser les vivres et le jardin scolaire au
niveau des établissements. Il suggère par exemple aux associations de
cultivateurs de soja de mettre à la disposition des bonnes dames, du soja
qu’elles vont transformer en fromage. Ce qui va permettre d’améliorer la
qualité du repas pour les écoliers,
selon ses explications. Les écoles à cantines scolaires disposant de jardins
ont besoin de l’appui des groupements de maraîchers. Le Ddaep souhaite que ces
groupements aident au renforcement de capacités des enfants dans la culture des
jardins en leur offrant des semences.
L’appui des parents d’élèves pour assaisonner les repas des
enfants, faits dans des conditions d’hygiène requises est souhaitable pour la
performance du programme. Les parents ne doivent pas manquer, précise-t-il, à
leur obligation de payer cinquante francs par semaine pour que leurs enfants
mangent pour suivre les cours. À l’endroit des conseils communaux, le directeur
départemental de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a plaidé pour que
le Fadec agriculture et le Fadec nutrition soient sensibles à la cantine
scolaire. Les autorités attendent une multitude d’initiatives de la commu-nauté
pour accompagner ce programme, cher au gouvernement.