La Nation Bénin...
A l’initiative de son parquet, la Cour d’appel de Parakou a
servi de cadre, ce mercredi 18 octobre, à une réunion de commandement. La
rencontre avait comme thème ‘’Le parquet, criminalité et travail
collaboratif’’.
Les parquetiers, les officiers de police judiciaire et les agents des eaux et forêts des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga ont été conviés, ce mercredi 18 octobre à la Cour d’appel de Parakou, à une réunion de commandement. A cette occasion, ils ont suivi une communication sur le thème ‘’ Le Centre de documentation et sécurité publique (Cdsp), quelle utilité pour les services d’application de la loi’’.
Présidant la rencontre, le procureur général près la Cour
d’appel de Parakou, Thomas Mahougnon Dassi, a indiqué qu’elle va permettre aux
participants d’être plus en relation et en concours d’activité face à la
criminalité. Au regard de l’importance que revêt aujourd’hui la Cdsp, c’est à
juste titre qu’il a fait inviter son directeur, le commissaire principal Denis
Ogan, à la séance. C’est pour les entretenir sur son centre et ce qu’il peut
leur apporter comme services en fonction de leurs besoins.
« On ne saurait arriver à bout de la criminalité, sans un
travail collaboratif », a d’abord fait observer le directeur du Cdsp, dans son
propos liminaire. Après avoir fait la genèse de son centre, sa présentation a
porté sur deux axes. Le premier, c’est le Cdsp comme pourvoyeur d’informations
utiles et en temps réel. D’abord, à partir de bases de données en production
qui peuvent être mises à la disposition de toute unité de police qui connait
d’une infraction. « En consultation, nous avons également deux autres bases de
données », a poursuivi le directeur dudit centre. A ce niveau, il a insisté sur
les facilités qu’offre désormais son centre en matière de recherches de
véhicules et leurs propriétaires, qu’au niveau des réseaux Gsm.
« Pendant longtemps, aussi bien pour la police que pour la
justice, identifier quelqu’un relevait d’une mission difficile et d’un travail
de fourmi », a rappelé le commissaire principal Denis Ogan, abordant le second
axe de sa présentation. « Aujourd’hui, toute personne d’intérêt pour la justice
doit être identifiée grâce au fichier automatisé des empreintes digitales»,
insiste-t-il. « Ne laissons plus une personne être déférée, sans qu’elle ait
été identifiée », a-t-il préconisé. A ce niveau, rassure-t-il, son centre qui
est également intégré au Sipao peut être d’une grande contribution pour les
différents services d’application de la loi.
Comme perspectives, a-t-il annoncé, son centre envisage
déjà la mise en place d’une base de données des empreintes génétiques. En 2024,
toutes les unités de police seront dotées de terminaux pour renseigner la base
de données, cet outil dont l’utilisation, plus qu’une nécessité, est désormais
une obligation. Il est donc à la disposition des services en charge de
l’application de la loi. A eux donc de le solliciter, pour les nombreuses
prestations qu’il leur propose.