La Nation Bénin...
Du
14 au 17 mai, il se tient à Grand-Popo un atelier de renforcement de capacités
sur l’approche de plaidoyer Smart en vue d’une augmentation des investissements
au profit de la planification familiale et la santé reproductive au Bénin.
Benoît Libali, représentant adjoint du Fonds des Nations unies pour la
population (Fnuap), a donné le top des travaux.
Le
Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) et le ministère de la Santé
se donnent la main pour amener les structures étatiques ainsi que le secteur
privé et les organisations non gouvernementales à relever un peu plus, au Bénin,
le financement national, les ressources domestiques mobilisées au profit de la
Planification familiale et la santé reproductive. C’est dans ce cadre qu’il se
tient depuis le 14 mai à Grand-Popo, un atelier destiné à l’appropriation de
l’approche de plaidoyer Smart devant conduire les parties prenantes à
l’atteinte de l’objectif. Durant les quatre jours prévus pour cette recontre
organisée dans le cadre du déploiement de la phase III du partenariat Unfpa
Supplies et le Fonds thématique phare de l’Unfpa axé sur l’élargissement de
l’accès aux contraceptifs et aux médicaments de santé maternelle, l’attention
sera portée, en premier lieu, sur le contexte de la santé sexuelle et
reproductive au Bénin. Non seulement les engagements politiques et financiers seront
passés au peigne fin mais aussi le processus et les sources de financement dont
fait usage le Bénin seront analysés. Ensuite, les participants vont se
familiariser, grâce aux présentations et travaux en groupes, avec les outils de
plaidoyer Smart qui se focalisent sur ce qui peut être accompli en peu de
temps. L’acronyme Smart signifie spécifique, mesurable, atteignable, réaliste
et défini dans le temps.
Le but
Achilles Kiwanuka, consultant à l’Unfpa commis pour superviser les travaux, promet que l’atelier va accoucher d’une « stratégie de plaidoyer fondée sur des données probantes ». « Le but ultime, souligne-t-il, c'est que toutes les filles et les femmes aient accès à une gamme de produits de santé de la reproduction dont elles ont besoin ».
En procédant au lancement des travaux de l’atelier, Benoît Libali, représentant adjoint de l’Unfpa, soutient que le financement de la planification familiale déblaie le chemin pour une marche assurée des communautés vers le développement. Il est question, insiste-t-il, d’une stratégie appropriée pour améliorer les indicateurs de développement socio-économique y compris la maitrise de la fécondité, la baisse des taux de mortalité et le maintien du bien-être des femmes et de leurs familles. C’est pourquoi, Benoît Libali a tenu à reconnaître les efforts de financement de l’Etat béninois. Le pays, retient-il, s’est particulièrement illustré en 2023 où, entre autres, il a mobilisé plus de six cent mille dollars consacrés à l’achat des produits contraceptifs. Le représentant de l’Unfpa appelle les autres composantes de la société à jouer leur partition à cette fin. « Il s’avère plus que nécessaire, dit-il, que les collectivités locales, les institutions non gouvernementales apportent également leur pierre à l’édifice de manière tangible ».
Tous mobilisés pour faciliter aux filles et femmes l’accès à une gamme de produits de santé de la reproduction
dont elles ont besoin
Participent à cet atelier, plusieurs organisations non gouvernementales aux côtés des délégations des Agences du Système des Nations Unies et des structures étatiques notamment le ministère de la Santé. Entre autres, on pourrait retenir l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb), la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin et la Plateforme nationale des structures religieuses engagées pour la promotion de la santé au Bénin.