La Nation Bénin...
Avant
l'inauguration de son sous-bureau à Parakou, l'Organisation mondiale de la
Santé (Oms) a initié, jeudi 3 octobre dernier, une marche pour la santé suivie
de campagnes de sensibilisation, dans la ville. Encadrés par Djibril Mama
Cissé, préfet du Borgou, Kouamé Jean Konan, représentant résident de l'Oms,
plusieurs acteurs de la société ont pris part à cette initiative visant à
promouvoir l’activité physique et les bonnes pratiques de santé dans la ville
de Parakou.
À
la veille de l’inauguration de son sous-bureau à Parakou, l’Organisation
mondiale de la Santé (Oms) a initié, jeudi 3 octobre dernier, une marche pour
la santé ainsi que des campagnes de sensibilisation dans la ville. L'initiative
a rassemblé plusieurs acteurs de la société sous la direction de Djibril Mama
Cissé, préfet du Borgou, et de Kouamé Jean Konan, représentant résident de l’Oms
au Bénin. Des cadres de l’administration, membres d’associations sportives,
étudiants, artisans et autres participants ont parcouru ensemble 6 km,
symbolisant leur engagement pour une meilleure santé publique. Parti de la
préfecture de Parakou, le cortège a rejoint le nouveau sous-bureau de l’Oms,
situé dans le quartier Guéma, dans le premier arrondissement. Au-delà de la
marche, des séances de sensibilisation sur les maladies non transmissibles, les
bienfaits de la vaccination, et l’adoption de comportements sains, ont été
tenues.
Kouamé
Jean Konan, représentant de l'Oms au Bénin, a souligné l’importance du sport
comme pilier du bien-être, ajoutant que cette initiative vise à encourager les
associations sportives locales à poursuivre leurs efforts. « L'Oms lance sa
stratégie de coopération-pays ici, et nous voulons que cette marche symbolise
l’importance du sport pour la santé », a-t-il déclaré. Pour sa part, Djibril
Mama Cissé, préfet du Borgou, s’est félicité de la forte mobilisation autour de l'évènement. « Voir les différents clubs de
sport et les citoyens de Parakou répondre en masse à cet appel, est une vraie
réussite», a-t-il affirmé. Il a aussi rappelé l'engagement du gouvernement à
garantir des soins de qualité pour tous, soulignant que la bonne santé de la
population est essentielle au développement du pays. Le préfet a exhorté les
participants à intégrer la marche ou toute autre activité physique dans leur
routine. Le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a rejoint les marcheurs
à l’arrivée et a salué leur endurance face à la chaleur. « Marcher 30 minutes
par jour, éviter le tabac et l’alcool sont des gestes simples qui contribuent
grandement au bien-être », a-t-il rappelé. Le ministre a également insisté sur
l’importance du don de sang, invitant les participants à suivre les conseils de
prévention et à contribuer à sauver des vies.
Pour Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé, « l’ouverture du sous-bureau de Parakou vient à point nommé pour rapprocher l’assistance technique de l’Oms des acteurs qui en ont le plus besoin ». A l’en croire, le sous-bureau de l’Oms à Parakou offre l’opportunité de contribuer à des interventions plus efficaces, plus ciblées et plus durables. A travers cette infrastructure qui s’étend sur 4000 m2, l’Oms entend mieux soutenir les zones sanitaires du nord dans leur préparation et leur réponse aux menaces de maladies émergentes à potentiel épidémiologique ainsi que les crises et catastrophes. Avec 5 staffs, il couvre quatre départements à savoir l’Atacora, la Donga, le Borgou et l’Alibori, précise Kouamé Jean Konan, représentant de l'Oms au Bénin. Il estime que ce sous-bureau témoigne de l’engagement indéfectible de l’Oms à soutenir le Bénin dans ses efforts afin d’améliorer la santé et le bien-être de la population. Signalons que les domaines d’interventions sont le renforcement des piliers du système de santé dans la perspective de la Couverture sanitaire universelle, y compris l’amélioration de la qualité des services et soins de santé pour tous et le maintien des services essentiels ; le renforcement de la préparation, de la réponse et de la résilience aux urgences sanitaires et catastrophes naturelles ; la veille épidémiologique de toutes les maladies sous-surveillance et le renforcement de l’éducation à la santé et la promotion d’un environnement sain■