La Nation Bénin...
L’Université de Parakou a sacrifié, vendredi 13 octobre
dernier dans son amphithéâtre 1000, à la tradition de la célébration de
l’excellence. Cette année, l’évènement est à sa 8e édition et a permis
d’honorer 341 acteurs, membres de la communauté de cette université.
L’Université de Parakou a célébré, vendredi 13 octobre
dernier, la 8e édition de sa Journée du mérite. A cette occasion, elle a honoré
ses acteurs les plus méritants. Ils sont au nombre de 341, répartis dans 4
catégories. Il s’agit de 61 enseignants admis dans les différents grades
d’aptitude du Cames, de 262 meilleurs étudiants des facultés, instituts et
écoles, de 15 agents exemplaires parmi le personnel administratif et de 3
agents ou enseignants admis à faire valoir leurs droits à la retraite. Pour
s’être illustrés dans leurs domaines respectifs, ils ont reçu des lettres de
félicitations.
Présidant la cérémonie, la ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, l’a placée
sous le signe de la promotion de la qualité de l’excellence en milieu éducatif.
Sa présence, a-t-elle insisté, traduit son engagement à encourager ces genres
d’initiatives au niveau des universités du Bénin. Eléonore Yayi Ladékan est revenue
sur les réformes en cours dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Pour le travail bien fait, a estimé le recteur de
l’université, Bertrand Sogbossi Bocco, les lauréats ont droit à un profond
respect. « C’est tant pour l’excellence que le mérite », insiste-t-il. Selon
lui, cette journée vise à reconnaître et célébrer les mérites des
récipiendaires, sur la base d’un certain nombre de critères. Il s’agit, entre
autres, de la moyenne obtenue, de l’excellence, de l’engagement, du respect de
la hiérarchie, de la célérité dans l’exécution des tâches, de la ponctualité au
service, du professionnalisme dans le traitement des dossiers administratifs. «
La reconnaissance que vous recevez aujourd’hui est une invitation à persévérer
dans le travail », poursuit-il.
Avant le recteur, c’est la secrétaire générale de
l’université, Diane Gandonou, en sa qualité de présidente du Comité
d’organisation, qui a exhorté ceux qui n’ont pas été lauréats, à se mettre
rapidement au travail afin de rentrer dans la compétition pour la prochaine
édition. Ce qui, selon elle, leur permettra de contribuer davantage au
rayonnement de l’université.
Par ailleurs, la cérémonie a été marquée par le port de
toge aux nouveaux maîtres assistants.