La Nation Bénin...
Au
terme de trois jours de renforcement de capacités, l’Unicef a procédé à la
remise de grants aux associations et communautés U-report venues de huit
communes. Ce geste les motive à travailler au sein des communautés au
renforcement de la cohésion sociale. Il s’inscrit dans le cadre du programme
« Jeunes pour la paix au nord Bénin », financé par l’Union européenne.
Huit
communautés U-report et dix associations dont deux agropastorales ont reçu des
grants (subventions) de la part de l’Unicef. Ce geste s’inscrit dans le cadre
de la mise en œuvre du programme de l’Unicef intitulé « Jeunes pour la paix au
nord Bénin ». Sa mise en œuvre concerne
les départements de l’Atacora, l’Alibori, le Borgou et le Zou. Financé par
l’Union européenne, ce programme permet aux
jeunes d’être des acteurs de changement dans la promotion de la paix et
pour une éducation de qualité grâce à l’innovation sociale et l’accès au
numérique. Des subventions mises à la disposition des communautés U-report de
Tanguiéta, Cobly, Matéri, Natitingou, Kérou, Banikoara, Karimama et Ouaké, pour
les accompagner dans la réalisation d’activités sur la cohésion sociale, la
paix et le vivre-ensemble au sein de leurs communautés respectives.
«
Nous attendons de ces 160 jeunes qu’ils utilisent les outils techniques mis à
leur disposition au sein de leur communauté pour l’impacter. Nous attendons
d’eux qu’ils utilisent ces financements octroyés à leurs différentes
associations pour impacter la communauté dans laquelle ils vivent. Ils peuvent
organiser des activités de dialogue communautaire au niveau de leurs villages
respectifs ou de leurs quartiers de ville avec un message de promotion de la
cohésion sociale, de la paix et un message qui vise à montrer à tout le monde
que nous sommes unis ou que nous sommes les mêmes et nous pouvons travailler
ensemble, vivre ensemble dans une harmonie sociale », informe Ernest
Athigbédjou, chef bureau Unicef Natitingou par intérim. Au nom de la
représentante de l’Unicef, il a remercié les 160 jeunes bénéficiaires de cette
subvention.
«
Vous avez reçu une formation sur différentes thématiques qui sont d’actualité,
vu le contexte socioculturel et sécuritaire qui prévaut dans nos trois
départements que sont l’Alibori, l’Atacora et la Donga. Pendant ces trois
jours, vous avez été renforcés sur les questions de cohésion sociale. En tant
que jeunes, vous devez prendre connaissance de ces problèmes qui minent nos
communautés », rappelle Ernest Athigbédjou. Il s’agit, informe-t-il, d’une
opportunité offerte aux jeunes pour devenir de véritables acteurs de
développement et de changement au niveau de la société pour que les enfants
vivent dans de bonnes conditions. La bonne gestion de ces subventions peut
contribuer en réalité à autonomiser les bénéficiaires et à réaliser des
activités qui peuvent leur permettre de mieux vivre au niveau de votre
communauté.
Habib
Radji, chargé de projet et responsable de mobilisation communautaire à
Afrikedutech en charge de la formation des jeunes souhaite qu’ils s’engagent
pour être des ambassadeurs dans leurs communautés, pour promouvoir la paix.