La Nation Bénin...
Du 21 au 23 novembre à Parakou, les faîtières des
organisations professionnelles des éleveurs sont conviées à un atelier
d’échanges sur la planification des actions des projets de sédentarisation des
troupeaux de ruminants et d’appui au développement des filières lait et viande,
et à la promotion des entreprises d’élevage (Prodefilav-Pel).
Le Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants
(ProSeR) et le Projet d’appui au développement des filières lait et viande, et
à la promotion des entreprises d’élevage (Prodefilav-Pel) partagent une vision
commune, celle de promouvoir le développement de l’élevage, par l’amélioration
de la productivité en lait et en viande. Conviées à un atelier de planification
des actions à mettre en œuvre, les faîtières des organisations professionnelles
des éleveurs à savoir l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et
en Savane (Apess) et l’Association nationale des organisations professionnelles
d’éleveurs de ruminants apportent leur contribution pour une synergie
d’actions. « Il est nécessaire de mener des échanges constructifs avec les
faîtières des organisations paysannes et aux côtés du Prodefilav-Pel sur les
actions des deux projets pour une meilleure synergie et adhésion de tous et par
ricochet une bonne réussite de nos projets », a déclaré Roukayath Chabi Toko,
coordonnatrice du ProSeR. En effet, le système d’élevage de ruminants est
dominé par la conduite des animaux sur les parcours naturels avec comme
conséquence des conflits entre agriculteurs et éleveurs et une faible
productivité des exploitations. La sédentarisation apparaît donc comme une
solution durable aux effets néfastes engendrés par cette pratique. C’est dans la recherche de solutions durables pour
une meilleure rentabilité des systèmes d’élevage de ruminants que le Projet de
sédentarisation des troupeaux de ruminants au Bénin a été initié et financé
conjointement par la Banque ouest-africaine de développement (Boad) et le
budget national pour contribuer notamment à l’amélioration de la productivité
du bétail et la réduction des conflits liés à la transhumance, ainsi qu’à la
sécurisation des espaces pastoraux. Mais l’une des priorités du gouvernement
réside dans la nécessité d'optimiser l’utilisation des ressources, et la
complémentarité entre les deux projets afin de maximiser les impacts positifs
dans l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. A juste titre : «
la direction de l’élevage se félicite de cette initiative qui permet à ces
projets de partager leur cartographie d’intervention avec les faîtières des
organisations paysannes d’éleveurs. Toutes choses qui concourent à l’adhésion
des bénéficiaires », a déclaré Michel Patrick Crinot, représentant le directeur
de l’élevage.
Roukayath Chabi Toko a remercié le gouvernement pour les
efforts consentis pour la mise en œuvre des différents projets en lien avec la
transformation des systèmes d’élevage des troupeaux de ruminants.