La Nation Bénin...
Le
directeur départemental de l’Industrie et du Commerce Borgou-Alibori a fait,
vendredi 13 décembre à Parakou, le point de la descente effectuée sur le
terrain par ses équipes, en cette veille des fêtes de fin d’année. A l’arrivée,
plus de sept tonnes de produits impropres à la consommation ont été saisies.
Avec
les fêtes de fin d’année qui s’annoncent à grands pas, la direction
départementale de l’Industrie et du commerce Borgou-Alibori a intensifié ses
contrôles sur le terrain. Pour faire le point des actions menées par les
différentes équipes dépêchées dans les marchés, boutiques, centres commerciaux,
pharmacies, supermarchés et autres lieux de vente, le directeur Rufus Sarè,
était devant la presse, vendredi 13 décembre dernier à Parakou.
L’objectif
poursuivi, a-t-il précisé, est de faire retirer les produits impropres à la
consommation des rayons de vente. Il s’agit, en cette veille des fêtes de fin
d’année, de protéger les populations et de veiller à leur bien-être. « A la
date d’aujourd’hui, nous avons déjà saisi plus de sept tonnes de produits,
toutes catégories confondues, au niveau de l’alimentation », a-t-il informé. Il
a précisé que c’est depuis octobre que ses équipes ont commencé par intervenir
sur le terrain, avec des contrôles qui se sont intensifiés en décembre.
«
Les commerçants profitent de cette période de grande consommation pour faire
envahir les marchés par des produits impropres à la consommation. Il y en a qui
vendent des produits dont la date de péremption est déjà échue. Ils la
falsifient pour pouvoir les écouler », déplore-t-il. « Ils savent que les
populations, pour la plupart, même celles sachant lire, ne font pas toujours
attention aux dates de péremption. Ces commerçants jouent sur l’ignorance des
consommateurs. Ils abusent d’eux », poursuit-il.
Entre
autres produits saisis, il cite les boissons, surtout celles alcoolisées, les
sucreries et les canettes, le lait sous toutes les formes, les boîtes de
conserve. Il y a également les pâtes alimentaires, les biscuits, les
mayonnaises et autres.
Tout
en rappelant à l’ordre les commerçants qui sont en porte-à-faux avec la loi, il
a averti que les contrevenants vont subir ses rigueurs. Il a alors saisi
l’occasion pour rappeler la réglementation en vigueur au Bénin, en matière de
commerce. Ainsi, les contrevenants ont-ils été dépossédés de l’intégralité de
leurs produits. Ils ont également vu leurs magasins, boutiques ou supermarchés
fermés pour quelques jours, puis contraints au paiement d’une amende pécuniaire
au Trésor public. Après avoir appelé au respect des textes, le directeur
départemental a exhorté les populations à faire preuve de vigilance.
Toutefois,
il s’est réjoui de constater que le nombre de produits avariés saisis ne soit
pas élevé. Par rapport à l’année dernière, a-t-il fait observer, la tendance
est à la baisse. « C’est à croire que les commerçants ont commencé par
comprendre l’enjeu et adopté des comportements salutaires pour les
consommateurs. L’année dernière et à la même période, nous étions déjà à plus
de 10 tonnes », souligne-t-il.
En cette période critique, les populations sont donc invitées à vérifier systématiquement les dates de péremption des produits qu’elles voudront acheter. Elles doivent également se préoccuper de leur état physique. La date de péremption peut ne pas être échue, mais l’avarie ou l’altération du produit pourrait être précipitée par sa mauvaise conservation.