CAF: Un programme inédit pour renforcer le rôle des femmes

D’une durée de trois mois, le WIDP alternera cours en ligne et formation en présentiel. Conçu pour s’adapter aux emplois du temps des participantes, il s’articulera autour de plusieurs modules clés : leadership, communication, pédagogie du coaching, connaissances pratiques, formation en présentiel et évaluation à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Au-delà des enseignements théoriques, un programme de mentorat accompagnera les participantes tout au long de leur parcours. Le WIDP réunira 29 participantes issues de 22 associations membres de la CAF. Parmi elles, des personnalités reconnues comme Sheryl Botes (sélectionneuse de l’Ouganda), Lamia Boumehdi (entraîneure du TP Mazembe et championne de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024) et Selam Zeray (sélectionneuse du Liberia).

Des expertes de renom, telles que Touré Clémentine (Côte d’Ivoire) et Jaqueline Shipanga (Namibie), membres du Comité technique de la CAF, ainsi que des représentantes de l’UEFA, participeront également à cette initiative.

« Ce programme est une étape essentielle pour garantir que les femmes jouent un rôle central dans l’avenir du football en Afrique, tant sur le terrain qu’en dehors », souligne Meskerem Goshime, responsable du football féminin à la CAF.

Un changement de paradigme

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, insiste sur l’urgence de favoriser l’accès des femmes à des postes d’encadrement : « L’une des priorités du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, est de promouvoir le football féminin. Nous avons lancé la Ligue des Champions Féminine en 2021, et aujourd’hui, nous allons plus loin avec le WIDP. Voir uniquement des hommes à la tête des équipes féminines ne doit plus être la norme. »

Le WIDP s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire les inégalités de genre dans le football africain, avec le soutien de l’UEFA et de la FIFA. En dotant les femmes des outils nécessaires pour exceller dans l’encadrement technique, la CAF envoie un signal fort : l’avenir du football africain passe par une véritable inclusion des talents féminins à tous les niveaux.