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Le Hall des arts de Cotonou a servi de cadre, samedi 6 septembre, à la grande finale du Championnat national de taekwondo. L’événement, riche en intensité, a réuni près de 300 athlètes venus des quatre coins du pays, révélant des talents qui ont confirmé l’ascension du taekwondo béninois.
Issus des phases départementales, champions et vice-champions de taekwondo se sont retrouvés pour en découdre dans les deux grandes disciplines, notamment le Kiorugui, dont c’était la 40ᵉ édition, et le Poomsae qui en est désormais à sa troisième édition nationale. Au fil des combats et des démonstrations, les tatamis ont vu éclore de nouveaux talents, mais aussi la confirmation des figures déjà habituées aux joutes internationales. Parmi les têtes d’affiche, plusieurs athlètes revenus d’Abuja où s’était tenu le Championnat d’Afrique cadet et junior, ou encore de l’Open Naija International au Nigeria, ont brillé à domicile. Marie-Gracia Aniambossou, Raph Ahounougan, Saintio Adjitchè et surtout Romaric Kiki, capitaine de l’équipe nationale, ont marqué de leur empreinte cette édition. Auréolé d’une médaille d’or, Romaric Kiki n’a pas caché sa satisfaction. «Mes adversaires étaient redoutables et m’ont donné beaucoup de fil à retordre. Cette victoire est le fruit d’un travail acharné. Je suis fier de décrocher cette médaille », a-t-il déclaré. Dans la catégorie des moins de 41 kg, Nelson Guèguèzo a fini vice-champion derrière Ethan Ahandessi mais devant Mahuton Kpatinvoh et Boris Boni.
Des objectifs clairs
Au terme de ce rendez-vous statutaire de la Fédération béninoise de taekwondo (Fbtae), l’ambition fédérale, rappelée par le président Victorien Kougblenou, demeure claire. Elle consiste à détecter les meilleurs éléments, techniquement solides et mentalement préparés, afin de renforcer l’ossature de la sélection nationale. Objectif, selon ses propos, est de confirmer les progrès réalisés et viser de nouvelles distinctions internationales. Sur le plan organisationnel, le championnat a également été salué par le corps arbitral. Le Grand Maître Eric Azando, directeur national de l’arbitrage et président du jury, a souligné les avancées notables. « On a noté une réelle évolution de l’art, aussi bien dans la qualité des combats que dans la maîtrise des règles », a-t-il indiqué. En ouverture de la compétition, un hommage symbolique a été rendu aux taekwondoïstes médaillés sur la scène africaine et internationale. Une manière de rappeler que ces succès sont aussi des sources d’inspiration pour la relève. Avec cette édition 2025, le taekwondo béninois confirme sa vitalité et son attractivité. Les nouveaux champions, désormais tournés vers les échéances internationales, portent l’espoir de voir flotter encore plus haut le drapeau national dans les grandes arènes du continent et au-delà.
Les meilleurs gratifiés de médailles, Nelson Guèguèzo décroche l’argent