Championnats du monde de karaté, Egypte 2025: Martial Kpadonou, l’ambassadeur du karaté béninois au Caire

A quelques jours de l’ouverture des Championnats du monde de karaté, Egypte 2025, prévus du 27 au 30 novembre au Caire, l’attention des amateurs béninois de sports de combat se tourne vers un nom désormais familier. Il s’agit du jeune athlète béninois Martial Kpadonou. Âgé de seulement 20 ans, Martial Kpadonou incarne l’une des plus belles trajectoires du karaté béninois contemporain. International depuis plus de cinq ans, il s’est imposé au fil des saisons comme l’un des talents les plus constants de sa génération. Son parcours en équipe nationale témoigne d’une progression linéaire et méthodique. Des cadets aux seniors, il a franchi chaque palier avec une maturité rare, bâtissant un palmarès qui force aujourd’hui le respect. Cette ascension s’est traduite par plusieurs distinctions continentales. Médaillé de bronze au Maroc en 2020 chez les cadets, il a réédité la performance deux ans plus tard en Afrique du Sud dans la catégorie junior. En 2025, lors des Championnats d’Afrique d’Abuja, il a confirmé son statut d’espoir confirmé en décrochant une troisième médaille de bronze, cette fois en kumité senior chez les moins de 60 kg. Cette nouvelle performance, remarquable pour un athlète encore étudiant en eau, hygiène et assainissement à l’Université d’Abomey-Calavi, lui a ouvert les portes du rendez-vous mondial.

Accompagnement technique

Sa préparation pour l’échéance du Caire s’opère dans un cadre rigoureusement structuré. Soutenu par le ministère des Sports et la Fédération béninoise de karaté-do (Fbk-Do), Martial Kpadonou bénéficie d’un accompagnement technique, notamment sous le regard de Rock Armel Quenum, président de la Fbk-Do. Afin d’affûter ses armes, Martial Kpadonou a multiplié les compétitions internationales ces derniers mois notamment les Jeux de l’Acnoa au Burkina Faso, l’Open international Coloris au Togo où il a décroché deux médailles d’argent puis les Jeux de la solidarité islamique à Riyad au début du mois de novembre. Mais au Caire, le jeune karatéka béninois sait qu’il sera face à une concurrence d’envergure mondiale. Et il y portera également la conviction d’un pays et la promesse d’une génération déterminée à s’imposer sur les tatamis internationaux.