La Nation Bénin...
Accentuer les échanges
commerciaux, économiques et culturels, puis réformer le système de gouvernance
mondiale. Ce sont les pôles que recèlent la coopération Chine-Afrique. Ce
marquage d’actions fort est à nouveau souligné, lors du Forum de Sud Global, qui
s’est tenu du 13 au 14 novembre à Johannesburg, sous la férule de Xinua news
agency.
Organisé par l’agence
d’information Xinhua, ce forum des médias et groupes de réflexion, aura permis
encore de mieux fixer les points d’ancrage des relations entre les pays du Sud
global. A l’hôtel Hounghton de Johannesburg,
plus de 200 participants, de 160 médias venus de 41 pays de l’espace Sud
global, ont exploré le thème :”Réformer la gouvernance mondiale : nouveaux
rôles et visions pour la coopération Chine-Afrique“.
Ce forum a réuni médias,
diplomates, universitaires, décideurs politiques, pour se pencher sur
l’évolution du partenariat entre pays du Sud global et son rôle dans la refonte
des institutions internationales.
Il appert que la Chine et
l’Afrique sont unis par des liens de solidarité et une même aspiration au
développement et un monde juste. Des différentes interventions, il ressort que
les développement des pays du Sud global dépend de leur compréhension mutuelle, sous la sagacité des médias et groupes de
réflexion, qui se révèlent des catalyseurs de cette confiance nécessaire pour
bâtir des relations vraies et sur la durée. Il s’agit, non seulement
d’approfondir la coopération entre les pays du Sud, mais aussi d’œuvrer au
renforcement de la gouvernance mondiale, mieux intégrant leurs intérêts bien
souvent marginalisés.
Intense réflexion
Après une cérémonie
protocolaire, en introduction aux débats, les panels ont porté sur “L’action
Chine-Afrique en faveur de la réforme de la gouvernance mondiale”, “Les
échanges Chine-Afrique dans le coexistence civilisationnelle mondiale”, et
“L’action Chine-Afrique pour la revitalisation du Sud global”.
Un rapport intitulé
“Construire ensemble un nouveau modèle de leadership mondial, travailler ensemble à la poursuite d’un
système de gouvernance mondiale plus juste et rationnel”, a été rendu public.
Ceci, dans la perspective du lancement du Réseau de partenariat de
communication conjoint du Sud global : “Unis dans le cœur, le chemin et
l’action-Plan d’action pour l’autonomisation du partenariat Chine-Afrique
2026”. Avec pour objectif de faire du Sud global un moteur stabilisateur de la
paix, le pilier d’un développement intégré, un acteur constructif de la
gouvernance mondiale et un promoteur de l’apprentissage mutuel entre les
civilisations.
Aussi, Wu Peng, ambassadeur
de la Chine près l’Afrique du Sud, a salué l’essor remarquable du Sud global
comme l’une des caractéristiques déterminantes de l’ère moderne . D’autant que,
dira-t-im, “La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population
mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il ne peut y avoir
de modernisation du monde”, a-t-il ajouté.
A l’en croire, “La
caractérisation globale des relations sino-africaines a évolué vers celle d’une
communauté sino-africaine à toute épreuve, dotée d’un destin commun pour la
nouvelle ère. Les relations sino-africaines n’ont jamais été aussi bonnes”.
D’avis des différents
panélistes, l’avenir de la gouvernance mondiale ne serait pas déterminé par le
hasard, mais par ceux qui sont prêts à imaginer un monde plus juste et à agir
ensemble pour le construire. Les participants ont convenu de ce que les pays du
Sud doivent raconter leurs propres histoires et contester la domination des
perspectives occidentales. Mais aussi de ce que les pays du Sud doivent être
des partenaires non seulement en matière de commerce, d’infrastructures et de
diplomatie, mais aussi en matière de communication. Le partage des
connaissances permet de lutter contre les stéréotypes, et un dialogue sincère
renforce la solidarité, feront-ils valoir. La nécessité de mettre davantage
l’accent sur le capital humain et le transfert de technologies, a été également affirmé, notamment pour faire de l’Afrique un acteur
majeur de la révolution numérique.
Et pour cause. “Les pays du
Sud représentent plus de 40 % de l’économie mondiale et contribuent à hauteur
de 80 % à la croissance économique mondiale. Ils sont devenus une force
essentielle pour la sauvegarde de la paix mondiale, le développement mondial et
l’amélioration de la gouvernance mondiale”, souligne M. Wu.
Forum Chine-Afrique des medias et think tanks