La Nation Bénin...
Educo,
l’une des organisations non gouvernementales du consortia d’intervention Sud du
projet Swedd-Bénin organise, à Bohicon, la revue des activités exécutées durant
le troisième trimestre de l’année en cours. Prennent également part à cette
séance de travail qui se déroule depuis lundi 30 septembre dernier, les points
focaux du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance ainsi que leurs
collègues du secteur de l’Education.
Des
activités qui enchantent mais aussi des faiblesses qui méritent attention ont
marqué, de juillet à septembre dernier, la mise en œuvre du projet
d’Autonomisation des femmes et du dividende démographie au Sahel (Swedd-Bénin).
Les activités phares ont été enregistrées notamment dans le déploiement du
sous-projet « Maintien des filles à l’école ». En effet, au cours du troisième
trimestre, des écoliers et élèves des zones d’intervention du projet ont
bénéficié, pour la toute première fois de la part du gouvernement, des cours de
vacances. Dans la même veine, des filles adolescentes ont reçu des équipements
au terme de leurs divers apprentissages. Il y a eu aussi la formation des
comités de veille, de supervision de la mise en œuvre des sous-projets au
profit des communautés à la base. Outre ces activités phares, plusieurs autres
actions ont été exécutées en respect du plan de travail de l’Unité de gestion
de Swedd-Bénin. Acteurs de ce bilan, Educo ainsi que Plan Bénin et Cepades du
consortia d’intervention Sud et les points focaux des ministères ont décidé,
comme à leur habitude à la fin de chaque trimestre, de marquer un arrêt, le
temps d’un atelier de revue. A Bohicon, dans le département du Zou, où se
déroulent depuis lundi les travaux, et ce pour deux jours, il est question de «
faire le point des activités mises en œuvre par chaque consortium». L’attention
sera portée aussi sur le plan de travail qui sera examiné en tenant compte des
deux mois restants pour boucler la mission des consortiums. Prosper Lokonon,
coordonnateur de l’Ong Educo, souligne que les participants sont appelés à
mener des réflexions constructives en vue d’utiliser de façon optimale le temps
imparti. Abondant dans le même sens, Mireille Bio, représentante de la
composante 1 du projet Swedd-Bénin, insiste :
«
le délai très court de deux mois, oblige à faire montre d’efficacité et
d’objectivité dans l’analyse des différents bilans ». Pour elle, le même
réalisme doit prévaloir dans la définition des prochaines activités devant
prendre corps sur la période. Ceci en vue de clôturer, dit-elle, en beauté la
mise en œuvre des volets que les consortiums détiennent dans leurs
portefeuilles respectifs.
En procédant au lancement officiel des travaux de l’atelier, Solange Odjo, représentante de la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, a tenu à saluer la tradition de revue mais aussi les autres efforts déployés sur le terrain pour donner « un bel envol » au projet Swedd au Bénin. De la commune d’Adjohoun dans le département de l’Ouémé à Lalo dans le Couffo en passant par les autres localités du pays, à l’en croire, les impacts du projet ont convaincu les diverses communautés. C’est pourquoi, en souhaitant le prolongement de la durée de vie du projet Swedd-Bénin, la représentante de la ministre exhorte tous les acteurs à préserver la dynamique et la synergie qui caractérisent désormais sa mise en œuvre un peu partout. Toutefois, elle n’a pas manqué d’inviter les participants à la séance de travail à saisir la présente occasion pour analyser les dysfonctionnements qui persistent encore et réajuster les dispositions qui le méritent afin que les bénéficiaires en attente des interventions promises soient satisfaites. Mieux impacter les cibles en réduisant par exemple certains délais notamment dans le cas de la mise à disposition des transferts monétaires prévus au profit des apprenants vulnérables, a spécifiquement préoccupé le représentant du secteur éducatif, Albert Hountondji, directeur département des Enseignements maternel et primaire du département du Couffo.