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Cour d’appel de Parakou: L'utilité du Cdsp présentée aux services d’application de la loi

Région
L’assistance au cours de la présentation du directeur du Cdsp L’assistance au cours de la présentation du directeur du Cdsp

A l’initiative de son parquet, la Cour d’appel de Parakou a servi de cadre, ce mercredi 18 octobre, à une réunion de commandement. La rencontre avait comme thème ‘’Le parquet, criminalité et travail collaboratif’’.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 18 oct. 2023 à 23h38 Durée 4 min.
#Cour d’appel de Parakou #L'utilité du Cdsp #aux services d’application de la loi

Les parquetiers, les officiers de police judiciaire et les agents des eaux et forêts des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga ont été conviés, ce mercredi 18 octobre à la Cour d’appel de Parakou, à une réunion de commandement. A cette occasion, ils ont suivi une communication sur le thème ‘’ Le Centre de documentation et sécurité publique (Cdsp), quelle utilité pour les services d’application de la loi’’.

Présidant la rencontre, le procureur général près la Cour d’appel de Parakou, Thomas Mahougnon Dassi, a indiqué qu’elle va permettre aux participants d’être plus en relation et en concours d’activité face à la criminalité. Au regard de l’importance que revêt aujourd’hui la Cdsp, c’est à juste titre qu’il a fait inviter son directeur, le commissaire principal Denis Ogan, à la séance. C’est pour les entretenir sur son centre et ce qu’il peut leur apporter comme services en fonction de leurs besoins.

« On ne saurait arriver à bout de la criminalité, sans un travail collaboratif », a d’abord fait observer le directeur du Cdsp, dans son propos liminaire. Après avoir fait la genèse de son centre, sa présentation a porté sur deux axes. Le premier, c’est le Cdsp comme pourvoyeur d’informations utiles et en temps réel. D’abord, à partir de bases de données en production qui peuvent être mises à la disposition de toute unité de police qui connait d’une infraction. « En consultation, nous avons également deux autres bases de données », a poursuivi le directeur dudit centre. A ce niveau, il a insisté sur les facilités qu’offre désormais son centre en matière de recherches de véhicules et leurs propriétaires, qu’au niveau des réseaux  Gsm.

« Pendant longtemps, aussi bien pour la police que pour la justice, identifier quelqu’un relevait d’une mission difficile et d’un travail de fourmi », a rappelé le commissaire principal Denis Ogan, abordant le second axe de sa présentation. « Aujourd’hui, toute personne d’intérêt pour la justice doit être identifiée grâce au fichier automatisé des empreintes digitales», insiste-t-il. « Ne laissons plus une personne être déférée, sans qu’elle ait été identifiée », a-t-il préconisé. A ce niveau, rassure-t-il, son centre qui est également intégré au Sipao peut être d’une grande contribution pour les différents services d’application de la loi.                  

Comme perspectives, a-t-il annoncé, son centre envisage déjà la mise en place d’une base de données des empreintes génétiques. En 2024, toutes les unités de police seront dotées de terminaux pour renseigner la base de données, cet outil dont l’utilisation, plus qu’une nécessité, est désormais une obligation. Il est donc à la disposition des services en charge de l’application de la loi. A eux donc de le solliciter, pour les nombreuses prestations qu’il leur propose.