La Nation Bénin...
Pour donner un nouvel élan aux
filières riz et maïs, il a été procédé, jeudi 21 septembre dernier à Dassa, au
lancement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs agricoles
au Bénin (Pdi-Cva). Il s’inscrit dans le cadre du programme du Fonds pour les
vies et les moyens de subsistance financé par la Banque islamique de
développement (Bid). Il couvre 16 communes du Bénin pour une durée de 5 ans.
Le Projet de développement intégré
des chaînes de valeurs agricoles au Bénin (Pdi-Cva) a un coût global de 20,01
millions de dollars Us (18,40 millions de dollars Us de la Bid dont 35 % sous
la forme d’une subvention de "Lives and Livelihoods Fund” et 1,61 million
de dollars Us du gouvernement béninois) équivalant à environ 11,45 milliards F
Cfa.
Il couvre les communes de Malanville, Karimama, Banikoara, Kandi, Gogounou, Kalalé, Sinendé, Bembèrèkè, Savalou, Savè, Tchaourou, Bantè, Dassa-Zoumé, Glazoué, N'Dali et Nikki. Il est coordonné par Idrissou Bako et vise à améliorer la sécurité alimentaire, les revenus ruraux et à réduire la dépendance à l'égard des importations de riz et de maïs dans le pays grâce à des interventions innovantes qui favorisent la production et la commercialisation nationales compétitives du riz et du maïs. Il s’agit, en d’autres termes, de stimuler un sous-secteur intégré viable du riz et du maïs au Bénin afin de promouvoir la diversification économique, la sécurité alimentaire, les opportunités d'emplois durables et l'amélioration des moyens de subsistance. Durant cinq ans, il va donc devoir transformer le sous-secteur agricole en une opportunité commerciale viable et inclusive, afin de promouvoir l'amélioration de la production et de la productivité nécessaires pour améliorer les moyens de subsistance des bénéficiaires le long des chaînes de valeurs prioritaires (riz et maïs).
Il est prévu 25 000 ménages (30 %
de femmes et 70 % de jeunes dans divers segments des chaînes de valeurs
agricoles ciblées) comme bénéficiaires directs, et comme bénéficiaires
indirects 100 000 ménages environ.
En termes de résultats, il est
attendu de ce projet 650 ha de terres à aménager avec un bon schéma de gestion
de l’eau, la réhabilitation de 50 km de route de desserte, la construction de
18 magasins et 20 aires de séchage, l’acquisition et l’installation de 10
unités de transformation du riz étuvé, l’acquisition d’équipements de
production et de post-récolte (trieurs optiques de riz ; vanneuses/récolteuses
de riz : faucheuses de riz, batteuses de riz : aires de séchage). Il est aussi
attendu de sa mise en œuvre, la réduction des pertes post-récolte de 30 à 10 %,
l’installation de 12 plateformes commerciales, la réduction des importations de
riz, la création de 10 000 nouveaux emplois par l’agriculture et les industries
non agricoles.
Lors du lancement officiel du
projet par le ministre en charge de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui et le
directeur régional de la Bid, Mamadou Alpha Bah, plusieurs acteurs concernés
étaient présents. Outre les maires des communes bénéficiaires, on pouvait
également noter la présence des responsables des faîtières de ces filières et
autres?