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Développement des filières riz et maïs dans 16 communes: Un appui de 12 milliards F Cfa de la Bid au Bénin

Région
Entre autres, le projet permettra de promouvoir la diversification économique  et la sécurité alimentaire Entre autres, le projet permettra de promouvoir la diversification économique et la sécurité alimentaire

Pour donner un nouvel élan aux filières riz et maïs, il a été procédé, jeudi 21 septembre dernier à Dassa, au lancement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs agricoles au Bénin (Pdi-Cva). Il s’inscrit dans le cadre du programme du Fonds pour les vies et les moyens de subsistance financé par la Banque islamique de développement (Bid). Il couvre 16 communes du Bénin pour une durée de 5 ans. 

Par   Valentin SOVIDE, AR/Zou-Collines, le 26 sept. 2023 à 05h36 Durée 3 min.
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Le Projet de développement intégré des chaînes de valeurs agricoles au Bénin (Pdi-Cva) a un coût global de 20,01 millions de dollars Us (18,40 millions de dollars Us de la Bid dont 35 % sous la forme d’une subvention de "Lives and Livelihoods Fund” et 1,61 million de dollars Us du gouvernement béninois) équivalant à environ 11,45 milliards F Cfa.

Il couvre les communes de Malanville, Karimama, Banikoara, Kandi, Gogounou, Kalalé, Sinendé, Bembèrèkè, Savalou, Savè, Tchaourou, Bantè, Dassa-Zoumé, Glazoué, N'Dali et Nikki. Il est coordonné par Idrissou Bako et vise à améliorer la sécurité alimentaire, les revenus ruraux et à réduire la dépendance à l'égard des importations de riz et de maïs dans le pays grâce à des interventions innovantes qui favorisent la production et la commercialisation nationales compétitives du riz et du maïs. Il s’agit, en d’autres termes, de stimuler un sous-secteur intégré viable du riz et du maïs au Bénin afin de promouvoir la diversification économique, la sécurité alimentaire, les opportunités d'emplois durables et l'amélioration des moyens de subsistance.  Durant cinq ans, il va donc devoir transformer le sous-secteur agricole en une opportunité commerciale viable et inclusive, afin de promouvoir l'amélioration de la production et de la productivité nécessaires pour améliorer les moyens de subsistance des bénéficiaires le long des chaînes de valeurs prioritaires (riz et maïs).

Il est prévu 25 000 ménages (30 % de femmes et 70 % de jeunes dans divers segments des chaînes de valeurs agricoles ciblées) comme bénéficiaires directs, et comme bénéficiaires indirects 100 000 ménages environ.

En termes de résultats, il est attendu de ce projet 650 ha de terres à aménager avec un bon schéma de gestion de l’eau, la réhabilitation de 50 km de route de desserte, la construction de 18 magasins et 20 aires de séchage, l’acquisition et l’installation de 10 unités de transformation du riz étuvé, l’acquisition d’équipements de production et de post-récolte (trieurs optiques de riz ; vanneuses/récolteuses de riz : faucheuses de riz, batteuses de riz : aires de séchage). Il est aussi attendu de sa mise en œuvre, la réduction des pertes post-récolte de 30 à 10 %, l’installation de 12 plateformes commerciales, la réduction des importations de riz, la création de 10 000 nouveaux emplois par l’agriculture et les industries non agricoles.

Lors du lancement officiel du projet par le ministre en charge de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui et le directeur régional de la Bid, Mamadou Alpha Bah, plusieurs acteurs concernés étaient présents. Outre les maires des communes bénéficiaires, on pouvait également noter la présence des responsables des faîtières de ces filières et autres?