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Déploiement du dispositif pour la sécurité des patients: Agents de santé et populations de Sô-Ava outillés

Santé
La contribution des populations est essentielle dans la mise en œuvre du dispositif La contribution des populations est essentielle dans la mise en œuvre du dispositif

Une délégation de l'Autorité de régulation du secteur de la Santé (Ars), conduite par son président, Lucien Dossou-Gbété, a échangé, mercredi 6 novembre dernier, avec les agents de santé, les élus locaux et les populations de la commune de Sô-Ava. L’objectif de cette rencontre était de les sensibiliser à la mission de l'Autorité ainsi que leur rôle crucial dans l'implémentation et le déploiement du dispositif pour la sécurité des patients.

Par   Isidore GOZO, le 08 nov. 2024 à 05h49 Durée 2 min.
#Secteur de la santé

L'Autorité de régulation du secteur de la Santé (Ars) œuvre à garantir la disponibilité de services de santé de qualité à travers le pays, un rôle que beaucoup de citoyens ignorent encore. Afin de se faire mieux connaître, les membres de l'Ars ont échangé avec les acteurs locaux de la commune de Sô-Ava pour expliquer leur mission et les actions que ces populations doivent mener concernant le déploiement du dispositif pour la sécurité des patients. « Notre objectif principal est de leur faire comprendre le rôle crucial qu'ils jouent dans l'implémentation et le suivi du déploiement de ce dispositif », a fait savoir Lucien Dossou-Gbété.

Il a ajouté que l'Ars est particulièrement fière de la mise en place de ce dispositif dans l'écosystème sanitaire, car il commence à répondre aux nombreuses difficultés que rencontraient auparavant les patients. Lucien Dossou-Gbété a expliqué que ce dispositif repose sur trois piliers fondamentaux. Le premier pilier est que la sécurité des patients doit être considérée comme une priorité absolue pour les établissements de santé. Le deuxième pilier est celui des dispositions politiques, ce qui signifie qu'un établissement de santé ne peut fonctionner en dehors des lois, décrets, arrêtés et autres directives qui régissent le secteur sanitaire. Le troisième pilier concerne les dispositions pratiques, qui incluent la mise en œuvre concrète des mesures au sein même des établissements de santé. « Il est essentiel que l'établissement soit équipé de manière adéquate et que cet équipement soit cohérent avec les services offerts. De plus, les ressources humaines doivent être qualifiées et les procédures doivent être clairement définies pour garantir la bonne utilisation de chaque équipement », a-t-il précisé. Il a insisté sur le fait que, une fois ces trois piliers en place, les établissements de santé et leurs professionnels pourront offrir des soins basés sur des données factuelles et fiables.

Contribution

Le président de l'Ars a également souligné que la contribution des populations est essentielle dans la mise en œuvre du dispositif. « Le patient ne doit plus être un simple récepteur passif des soins, mais un acteur à part entière de sa santé », a-t-il déclaré. Il a encouragé les patients à s'impliquer activement dans leur prise en charge en répondant aux questions des professionnels de santé, en comprenant le diagnostic posé et en suivant les mesures pratiques pour accélérer leur guérison. « Même si le professionnel de santé ne l'incite pas à participer activement, le patient doit prendre l'initiative d’être impliqué », a-t-il ajouté. Lucien Dossou-Gbété a conclu en invitant les patients, en tant que citoyens responsables, à partager les informations qu'ils obtiennent lors de leur consultation avec leurs familles et communautés. Cela permettra non seulement d'améliorer la santé individuelle, mais aussi d'éviter la propagation de maladies dans la communauté■