La Nation Bénin...
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Pétas E. Akogbéto, a lancé, ce lundi 10 décembre, le projet de coopération et de renforcement du système assurance qualité des laboratoires de contrôle de qualité des médicaments (Coraq-Lab). Financé par Initiatives 5% du Fonds mondial, ce projet vise à éradiquer le phénomène du trafic des médicaments falsifiés.
La garantie de médicaments de bonne qualité disponibles à la consommation des populations passe par une réorganisation du secteur pharmaceutique d’une part et par l’existence d’un outil performant de contrôle de qualité. C’est pourquoi le Centre national de contrôle de qualité (Cncq) d’autre part a initié ce projet officiellement lancé hier à Cotonou.
Ce projet, rappelle le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Pétas E. Akogbéto, est lancé pour appuyer quatre pays francophones d’Afrique dont le Bénin, pour faire face au constat amer selon lequel aucun laboratoire de contrôle de qualité de médicament des pays francophones n’est qualifié par l’Organisation mondiale de la Santé. La mise en œuvre de ce projet couvre environ 36 mois et a pour objectif d’accompagner les laboratoires nationaux de contrôle de qualité dans les pays bénéficiaires. Il s’agit, dit-il, d’éradiquer un phénomène auquel l’Afrique est confrontée.
Selon le directeur général du Cncq, Parfait Adjakidjè, pour un laboratoire performant de contrôle de qualité, il faut : des hommes et femmes qualifiés et formés de façon continue et soutenue, des équipements de bonne source, périodiquement maintenus et renouvelés au besoin, un système de management de qualité fréquemment revisité et en amélioration continue et un système d’information et de gestion optimale des données bien au point. Aussi, ce projet, poursuit-il, a deux volets à savoir la formation continue et soutenue des ressources humaines dans plusieurs domaines, le diagnostic et la mise en place d’un système d’information, de gestion et de protection des données du laboratoire. La mise en œuvre rigoureuse de ce projet permettra aussi d’améliorer le niveau technique du personnel du laboratoire national de contrôle de qualité du Bénin.