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Accident de la circulation à Comé: Trois morts et une voiture fracturée en trois morceaux

Société
Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono Couffo, le 29 mai 2015 à 06h23

Deux hommes et une femme ont trouvé la mort dans un accident de circulation survenu hier jeudi 28 mai sur la route Cotonou-Lomé, plus précisément dans le village de Lintan en allant à Grand-Popo. L’état des deux voitures qui transportaient les victimes justifie amplement le bilan.

Une peugeot 505 immatriculée AS1467RB, fracturée en trois morceaux bien distincts sur les lieux de l’accident serait celle par qui Comè a connu une tragédie hier jeudi 28 mai. A en croire le commandant adjoint de la brigade territoriale de la localité, Taofic Gado, ladite voiture venant de Grand-Popo a été l’objet d’une manœuvre irrégulière qui l’a détourné de sa direction au point où elle a fini par se retrouver en perpendiculaire de la voie. Cette scène s’est déroulée précisément à la hauteur du village Lintan, territoire frontalier entre Comé et Grand-Popo.

C’est donc cette voiture qui aurait été violemment heurtée dans sa position perpendiculaire à la circulation par une autre immatriculée AZ0531RB de marque Toyota Carina III venant dans le sens de Cotonou-Lomé. De cette collision sans ménagement, la Peugeot 505 s’est fracturée en trois morceaux et son conducteur aussi a été retrouvé sans vie. Dans le lot des passagers de la Toyota Carina III conduit par Adrien Zannou, on dénombre deux morts dont une Togolaise. Le bilan fait également état de cinq blessés référés à l’hôpital de zone de Comé. Si pour l’instant, l’étudiant Gontran Kouassi est en train de se tirer d’affaire, le «cas d’une dame serait très critique», prévient Georges Djossou, directeur de l’hôpital. Le reste des blessés est en soins intensifs. Concernant les plus grands traumatismes, dès que «le plateau technique de l’hôpital serait débordé, nous allons, à notre tour, les référer au Centre national hospitalier et universitaire, Koutoukou Hubert Maga de Cotonou», indiquent les responsables de l’hôpital.
Au sujet de la Peugeot 505 sensée être aussi un transport en commun «aucune pièce d’identification relative au véhicule encore moins en rapport avec le conducteur n’a été retrouvée», a regretté Taofic Gado.