La Nation Bénin...
Dans le centre d’examen d’Agla-Hlazounto à Cotonou, la cour de l’école et les salles ont été envahies par l’eau après la pluie d’hier mardi 2 juin. Ses 658 candidats ont composé les pieds dans l’eau.
Il est 14 heures 30 à l’Ecole primaire publique de Hlazounto. Les effets de la forte pluie qui s'est abattue sur Cotonou sont encore perceptibles dès l’entrée du centre. Il n’est pas possible de se rendre dans les 14 salles de composition sans mettre les pieds dans l’eau stagnante. En ce premier jour de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP), les candidats profitent de la pause pour jouer dans la cour du centre. Christine Baglo, le chef du centre n’arrête pas de faire des va-et-vient pour les rappeler à l’ordre. Elle procède aux derniers réglages avant les épreuves programmées pour l’après-midi. «Regardez ce que nous vivons. Tout le monde a les pieds dans l’eau. Nous avions eu de sérieux problèmes avant de démarrer à 9 heures», s’est-elle plainte. Malgré toutes ces difficultés, les candidats étaient tous présents dans les 14 salles de composition même si, explique le chef centre, l’un d’eux a eu un malaise mais a été soigné, puis est retourné en salle pour poursuivre la composition.
Fortuné Bèhanzin, un parent d’élève, est très remonté contre les autorités en charge de l’organisation des examens. Il estime qu’elles devraient tenir compte de la météo avant de programmer les examens et suggère la tenue du CEP en mai, plutôt qu’en juin à cause de la pluie. «Si à cela, il faut ajouter les inondations des centres de composition, nous devons craindre pour la santé des enfants», a déploré Fortuné Bèhanzin. Eliane Chadaré, quant à elle, a difficilement pu amener son enfant Maurille dans le centre de composition de Hlazounto à l’heure. Elle déplore le manque d’encadrement des élèves qui pataugent dans l’eau. C’est également l’avis du chef centre, Christine Baglo qui lance un appel aux autorités pour une meilleure gestion des examens en général et du CEP en particulier en période de pluie.