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Condamnation à mort de Peter Nwachukwu: Justice rendue pour la chanteuse gospel Osinachi

Société
chanteuse gospel Osinachi et Peter Nwachukwu chanteuse gospel Osinachi et Peter Nwachukwu

Le lundi 28 avril 2025, la Haute Cour du Territoire de la capitale fédérale (FCT) à Abuja, présidée par la juge Njideka Nwosu-Iheme, a condamné Peter Nwachukwu, époux de la chanteuse gospel nigériane Osinachi Nwachukwu, à la peine de mort par pendaison. Il a été reconnu coupable d’homicide volontaire pour la mort de sa femme, survenue le 8 avril 2022. 

Par   Lhys DEGLA, le 29 avr. 2025 à 08h44 Durée 3 min.
#chanteuse gospel Osinachi

Rappel des faits

Osinachi Nwachukwu, célèbre pour son titre “Ekuwémé”, est décédée en avril 2022. Si des rumeurs initiales évoquaient un cancer, des témoignages de proches, de membres de l’église et de voisins ont révélé qu’elle était victime de violences conjugales. Des témoins ont affirmé que Peter Nwachukwu l’avait frappée à la poitrine peu avant sa mort. 

Procès et condamnation

Le 3 juin 2022, Peter Nwachukwu a été inculpé de 23 chefs d’accusation, incluant homicide volontaire, intimidation criminelle, cruauté envers les enfants et violences conjugales. Au cours du procès, 17 témoins, dont deux des enfants du couple, ont témoigné. La défense a présenté quatre témoins et quatre pièces à conviction. 

Le tribunal a estimé que l’accusation avait apporté des preuves suffisantes pour établir la culpabilité de Nwachukwu. En plus de la peine capitale pour l’homicide, il a été condamné à diverses peines pour les autres chefs d’accusation, incluant des peines de prison et des amendes.

Une décision saluée par les défenseurs des droits des femmes

Le verdict a été salué par des défenseurs des droits des femmes et des organisations de lutte contre les violences domestiques, qui y voient une avancée significative dans la lutte contre les abus conjugaux au Nigeria. Le Women Aid Collective (WACOL) a exprimé son espoir que ce jugement serve de dissuasion pour les futurs agresseurs et encourage les victimes à briser le silence. 

La famille d’Osinachi, notamment sa mère et sa sœur jumelle qui élèvent désormais ses trois enfants, a reçu un soutien accru suite à cette décision judiciaire.

Cette affaire met en lumière la nécessité de lutter contre les violences domestiques et de soutenir les victimes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.