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Décoration à la grande chancellerie de l’Ordre national du Bénin: Des responsables de l’ONIP distingués

Société
Par   Didier Pascal DOGUE, le 17 juin 2015 à 05h24

La grande chancelière de l’Ordre national du Bénin, Koubourath Osséni, a procédé, hier mardi 16 juin, à la réception d'une cinquantaine de citoyens béninois dans divers ordres nationaux, pour les bons et loyaux services rendus à la nation. Sur les 56 récipiendaires, quatre proviennent de l’Office national d’Imprimerie et de Presse (ONIP).

«Vous avez été sélectionnés par vos ministères de tutelle pour vos divers mérites; vos dossiers ont été étudiés normalement. Nous envoyons faire des enquêtes de moralité sur le terrain pour vérifier surtout si le dossier est bon», a expliqué la grande chancelière, Koubourath Osséni. Poursuivant ses propos, elle a déclaré qu’un tri assez serré se fait et que, des fois, plusieurs heures ou jours sont consacrés à certains dossiers par souci de qualité et d’excellence pour ne pas distribuer les médailles comme des bonbons. «Vous méritez ; soyez félicités pour les services rendus à la nation ; c’est en raison de ces mérites que le président de la République a décidé de vous citer dans les divers ordres nationaux», a-t-elle réitéré.
Commandeur, officiers puis chevaliers de l’Ordre national, ils ont été honorés par la République sur la base de divers décrets.
Jamais de mémoire de journaliste, une cérémonie de décoration n’a drainé autant de monde. Les récipiendaires étaient nombreux. Les invités et parents l’étaient tout autant. La cour était pleine de monde d'invités assis et debout.

Quatre de l'ONIP

L’ONIP seul a fourni quatre récipiendaires et non des moindres. Dans l’ordre de réception, les parcours qui ont motivé les hauts conseillers à les sélectionner peuvent être retenus ainsi qu’il suit.
Titulaire d’un master en journalisme obtenu à l’Université d’Etat de Moscou, Reine Azifan épouse Sagbo a fait ses premières armes à la Radio nationale avant d’atterrir à La Nation en 1995. Première femme directrice de publication de ce quotidien pour y avoir exercé ès qualité de 2006 à 2010, Reine Azifan épouse Sagbo est depuis février 2014, la directrice générale par intérim de l’Office.
Edgard Sanvi Couao-Zotti, directeur de publication depuis juin 2010 est entré à l’ONIP en 1995, titulaire lui aussi d'un master en journalisme obtenu en 1987 en ex URSS. II a été successivement secrétaire de rédaction, rédacteur en chef par deux fois, puis directeur de la Formation à la direction générale du Développement des Médias au ministère de la Communication.
Quant à la chef du service commercial de l’ONIP, Marie Madeleine Atai épouse Akoffodji, elle a occupé différents postes avant d’y être nommée après un séjour à la Société béninoise d’énergie électrique.
En ce qui concerne Jean Dagbégnon Adandé, il a suivi plusieurs formations aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays en photojournalisme, son domaine de prédilection. Militant de plusieurs associations professionnelles, durant son parcours professionnel, il a fourni de bons et loyaux services qui lui ont valu d’être sélectionné.

Les autres récipiendaires

Les autres récipiendaires ont également fasciné les hauts conseillers par leurs mérites. Du Commandeur Donné Mouzoun aux chevaliers, le lieutenant-colonel Rock Wangbé de l’état-major général, à l’ancien administrateur Cyriaque Atti-Mama, aucun n’a démérité.
Après la réception dans les différents ordres, il y a eu la signature et la remise des certificats de réception. Le porte-parole des récipiendaires s’est adressé à l’assistance au nom de ses pairs.
Ainsi, Marius Dakpogan, professeur certifié de Lettres, a rendu gloire à l’Eternel qui a su, selon lui, inspirer, présider, juger et décider en leur faveur en signant leur décret de réception dans les différents ordres de réception. Cette reconnaissance, fruit de nombreuses années de privations, constitue une récompense mais peut être assimilée à une exhortation à faire autant. C’est pourquoi il a recommandé, entre autres, que l’Etat loge la Grande chancellerie dans une infrastructure à la dimension de la tâche qu’elle abat et de son importance pour les générations actuelles et futures.