La Nation Bénin...
La Confédération des centres et académies de football d’Afrique (Cocafa) poursuit ses assises inaugurales à Cococodji, dans la commune d’Abomey-Calavi. Hier, samedi 16 août, la deuxième journée des travaux a marqué une étape décisive pour cette jeune organisation, appelée à structurer et à dynamiser le football de formation sur le continent.
Venus de plusieurs pays africains, les délégués de la Confédération des centres et académies de football d’Afrique (Cocafa) ont concentré leurs réflexions sur la relecture et l’adoption des textes statutaires de l’institution. Ces documents, véritables fondations juridiques et administratives, constituent le socle à partir duquel la Confédération entend bâtir son action. L’Assemblée générale a adopté ces textes sous réserve des observations formulées par les membres, gage d’un processus inclusif et participatif.
Un cadre mieux structuré
Au-delà des considérations techniques, l’atmosphère fut celle d’une convergence de volontés. Dans les échanges, les participants ont réaffirmé leur attachement à un idéal commun : donner aux jeunes talents africains un cadre mieux structuré, plus équitable et porteur d’avenir. L’initiative de la Cocafa apparaît ainsi comme une réponse aux défis de formation, de compétitivité et de visibilité qui jalonnent le football africain.
Vers la Cacaf
La dernière journée, prévue ce dimanche 17 août, s’annonce tout aussi décisive. Les délégués devront installer les organes dirigeants de la Confédération, chargés de traduire en actes les ambitions portées par ces textes. Ils examineront également les contours de la première édition de la Coupe d’Afrique des centres et académies de football (Cacaf), une compétition qui devrait offrir aux jeunes footballeurs du continent une vitrine de choix. En se tenant au Bénin, cette Assemblée générale imprime déjà à la Cocafa une empreinte symbolique : celle d’un football africain qui, à travers ses écoles et académies, choisit de se projeter résolument vers l’avenir.
Assemblée générale de la Cocafa