La Nation Bénin...
La petite finale de la CAN Orange 2015 s’est jouée samedi 7 février dernier à Malabo. Elle a mis aux prises les Léopards de la RD Congo et le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale, deux invités surprises qu’on n'attendait pas à ce stade de la compétition. A l’arrivée, ce sont les Congolais de Kinshassa qui se sont adjugés la 3è place en jeu (0-0, 4 tab à 2).
Spectaculaire, le match de classement pour les 3è et 4è places de la CAN Orange 2015 ne l’aura pas été, en dehors des démonstrations dont le portier de la RD Congo, Robert Kidiaba et celui de la Guinée Equatoriale, Felipe Ovono Ovono ont gratifié le public présent dans les tribunes, samedi 7 février dernier. Les deux sélections sont parues moins fringantes avec leurs joueurs qui, sans surprise, ont eu bien du mal à rentrer dans la rencontre, se créant enfin des occasions de chaque côté mais ne parvenant pas à trouver la faille.
Les poulains de Florent Ibenge ont manqué d’efficacité dans les derniers gestes face à un Felipe Ovono Ovono qui dans ses grands jours, a encore eu l’occasion de sortir le grand jeu. Yannick Bolasie, Dieumerci Mbokani, Cédric Mabwati, Chancel Mbemba et autres n’ont pas eu raison de lui. A l’opposé, le Nzalang Nacional s’est heurté à un Robert Kidiaba intraitable dans ses buts. Finalement, c’est aux tirs au but que la médaille de bronze s’est jouée, offrant l’opportunité à la RD Congo et son gardien de but qui achevait sa carrière internationale, de monter sur la troisième marche du podium. Mais avant, il a fallu un raté de Javier Balboa sur le premier tir, et que Robert Kidiaba stoppe la frappe de Bosio, permettant aux Léopards de compter deux buts d’avance, jusqu’à ce que Mongongu n’inscrive le tir de la victoire (4 tab à 2). Comme en 1998 au Burkina Faso, la RD Congo termine donc troisième. Le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale se contentant de la 4è place, la meilleure performance de son histoire au football.
Grand héros du match, Robert Kidiaba qui, à l’occasion, mettait aussi un terme à sa carrière internationale, pouvait engager sa fameuse danse sur les fesses le "Kidiabuké". C’est à croire que ce match de classement était le sien. Il a refermé de la plus belle des manières sa carrière internationale qui a commencé en octobre 2002, avec une médaille de bronze, la deuxième dans l’histoire de la RD Congo après celle de 1998.