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Célébration des pionniers du tatami: Un hommage solennel aux légendes du judo béninois

Sports
Les grands noms du judo béninois honorés par la Fbj Les grands noms du judo béninois honorés par la Fbj

A l’occasion de la phase finale des Championnats nationaux de judo qui a eu lieu, samedi 9 août, au dojo No stress d’Abomey-Calavi, le public a assisté à un double rendez-vous. Mais celui qui a le plus marqué les esprits est l’hommage solennel rendu aux icônes du judo béninois.

Par   Abdul Fataï SANNI, le 13 août 2025 à 10h03 Durée 2 min.
#Championnats nationaux de judo

Les combats juniors et seniors, disputés avec panache, samedi 9 août dernier, au dojo No stress d’Abomey-Calavi, lors de l’édition 2025 des Championnats nationaux de judo ont confirmé le niveau croissant du judo national. Mais au-delà des résultats, ce rendez-vous statutaire de la Fédération béninoise de judo (Fbj) s’est distingué par un moment exceptionnel. Il s’agit de la reconnaissance officielle de celles et ceux qui, depuis des décennies, ont façonné le tatami béninois. Une cérémonie de gratification a honoré les pionniers du judo. Le public a ainsi applaudi Rodrigue Kpotchémè, ancien président de la Fédération et multiple champion, aujourd’hui promoteur de la Sambo ; Maître Christian Nappon, ambassadeur du judo béninois en Afrique et aux Etats-Unis ; Docteur Paul Zinsou, formateur et modernisateur, aujourd’hui président de la Fédération béninoise de tir à l’arc ; Maître Noël Adéchokan, champion de renom installé aux Etats-Unis ; ainsi que Maître Elet Michel, figure historique née en 1944 et champion dès l’année de l’indépendance. L’émotion a aussi été vive lors de l’évocation de Maître Armand Houssou, formateur en France, et de Maître Charles Codjia, ancien président de la Fédération, tous deux représentés. L’ancien président Germain Loko a également été honoré. In fine, entre récits et salves d’applaudissements, l’hommage a rappelé que le judo, plus qu’un sport, est une école de vie, où se transmettent respect, discipline et dépassement de soi. Les responsables fédéraux ont salué le travail des clubs et des entraîneurs, assurant que cette reconnaissance des anciens n’est qu’un début. Cette phase honorifique devrait donc sceller le lien entre générations et affirmer une ambition commune de hisser la discipline sur les tatamis du monde.