Dans son arrêt, la juridiction pointe "une série de manquements, d'imprécisions, d'incohérences et de contradictions" dans la décision de première instance. Elle estime que les éléments de preuve ne permettaient pas d'établir la culpabilité de l'ex-joueur du FC Barcelone au-delà du doute raisonnable, principe fondamental du droit pénal. "Les normes requises par la présomption d'innocence n'ont pas été dépassées", précise le tribunal dans un communiqué.
L'examen des enregistrements vidéo a été déterminant dans cette réévaluation judiciaire. Selon le quotidien La Vanguardia, ces éléments ont mis en évidence des contradictions dans le témoignage de la plaignante, remettant en cause la fiabilité de l'accusation. Cette nouvelle analyse a conduit la cour d'appel de Barcelone à annuler l'ensemble des sanctions prononcées contre Dani Alves.
Jusqu'à cette décision, l'ancien international brésilien devait non seulement purger sa peine de prison, mais aussi verser 150 000 euros de dommages et intérêts à la plaignante. Il était également soumis à cinq années de liberté surveillée après sa sortie et à une interdiction d'approcher la victime pendant neuf ans et demi. L'annulation de sa condamnation entraîne automatiquement la levée de ces mesures.
Cette décision marque un tournant majeur dans une affaire qui a suscité une vive attention en Espagne et au Brésil. Cependant, le parquet pourrait encore envisager un recours devant une instance supérieure. En attendant, Dani Alves retrouve la liberté, blanchi par la justice catalane.