Deuxième édition du tournoi de Mma Warrior Fight: Le niveau technique des combattants salué

Le public, venu nombreux à la deuxième édition du tournoi de Mixed martial arts (Mma) baptisé Warrior Fight, n’a pas été déçu. Issus de quatre clubs, Fighter Sanctuary, Shogun, Warrior Fight Africa et Dojo Land, les combattants ont déployé puissance, technique et détermination. Chez les moins de 65 kg, Pascal Akogbéto a brillé. Champion en titre du Bfc, il a terrassé Wisdom par Ko après seulement une minute de combat, avant de dominer Maxime Azangnandji, contraint à l’abandon en moins d’une minute. Dans la catégorie des moins de 70 kg, Théophile Ilou a d’abord pris le dessus sur Pascal Agognon au terme de trois rounds disputés, avant de s’incliner face à Ola Adjibola, plus tranchant sur la durée. Chez les moins de 77 kg, Léger Salako n’a pas fait dans le détail. Son adversaire Patrick Afora a cédé après 1’27 de combat, acculé par la puissance du champion du Bfc. Enfin, dans la catégorie des moins de 84 kg, David Eléké a imposé sa loi, dominant Nabil Hounguèvou au premier round après 4’06. Ces combats, disputés sous les yeux du champion africain Jean Dos Santos, ont confirmé l’émergence d’une génération prometteuse. « Beaucoup d’initiatives comme le Warrior Fight montrent que le Mma prend racine dans notre pays», a déclaré Ouanilo Mèdégan Fagla, président de la Fédération béninoise de Mma et de disciplines associées. Ce dernier a salué le niveau technique des combattants et rappelé que ce tournoi servait de tremplin vers le Bfc 10, prévu en novembre prochain, où s’affronteront athlètes béninois et africains.

Une discipline en pleine structuration

Pour Brice Azar, président du Bfc, l’objectif est d’offrir aux jeunes combattants un cadre compétitif. « Le Warrior Fight est un laboratoire. Nous voulons donner l’opportunité aux novices de se confronter à plus expérimentés, tester leur niveau et progresser », a-t-il expliqué. Dix ans après avoir lancé les premières compétitions de Mma dans la sous-région, le Bfc poursuit son œuvre de pionnier. « Les clubs font un travail remarquable. Les jeunes connaissent désormais les règles, ils respectent l’esprit de compétition et font preuve de fair-play », a-t-il ajouté. Le rendez-vous est pris pour novembre prochain avec le Bfc 10 où les meilleurs du Warrior Fight auront l’occasion de défendre les couleurs nationales face à des adversaires venus du continent.