Fédération béninoise de judo: La bataille électorale lancée

Le fauteuil présidentiel pour les prochaines élections au sein de la Fédération béninoise de judo (Fbj), samedi 10 octobre prochain, au siège du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben) concentre déjà toutes les attentions. Le président sortant, Anicet Glitho, entend prolonger son mandat et défendre son bilan. Mais il trouvera sur sa route un concurrent de taille, son secrétaire général actuel, Eric Olafa, décidé à proposer une alternative à la gouvernance en place. Ce duel promet d’animer les débats et de cristalliser les enjeux.

A la vice-présidence, la compétition s’annonce tout aussi ouverte. Trois candidatures ont été validées notamment celles d’Eric Adébayo Olafa, de Jacques Adjagba et de Serge Amadou. Le nom de Parfait Hazoumè, pour sa part, reste en attente de confirmation. Le poste de trésorier général, en revanche, ne suscite pas de rivalités. Wilfrid Jocoué est le seul candidat retenu.

Plusieurs dossiers écartés

La commission électorale a également écarté plusieurs dossiers. Ainsi, Gratien Flacandji Binutiri, qui ambitionnait la présidence, a vu sa candidature invalidée pour non-conformité avec la convention d’éthique et de bonne gouvernance. Même sanction pour Luc Lanmadouceló, prétendant au secrétariat général. Quant à Mika Houndjenoukon, elle a été déclarée inéligible en raison de son âge, inférieur au seuil exigé par les statuts de la fédération. Le scrutin du 10 octobre prochain sera donc décisif. Et entre continuité et renouveau, les acteurs du judo béninois auront à choisir la voie à emprunter pour consolider la discipline et renforcer sa visibilité sur l’échiquier national et international.