La Nation Bénin...
Au
lendemain de l’élimination de l’équipe nationale béninoise U20 lors du tournoi
Ufoa-B à Lomé, Gabriel Moulero, défenseur et pilier de la sélection, partage un
bilan teinté de déception et d'espoir. Ce jeune joueur de Dynamo d’Abomey, qui
a évolué sous la direction du manager général des équipes de catégories d’âge
Vincent Rautureau, incarne aujourd’hui une génération qui, malgré les défis,
refuse de baisser les bras.
Pour
le joueur béninois Gabriel Moulero, chaque match disputé au tournoi de l’Ufoa-B
à Lomé a été abordé avec l’ardeur et la détermination d’une finale. « A chaque
minute de jeu, on a tout donné comme si c’était la dernière de notre
carrière, » confie-t-il avec émotion, dressant le bilan de la compétition. Dans
ce tournoi, après un nul contre le Ghana (2-2) et un autre face au Togo (0-0),
l’équipe béninoise nourrissait encore l’espoir de se qualifier. Cependant, lors
du dernier match, malgré une préparation mentale intense et une volonté
collective, la chance n’était pas du côté des Guépards juniors. Le Niger, dans
un coup du sort dans les dernières minutes, a scellé le sort du Bénin (0-1,
87e). « C’est la loi du football, parfois cruelle. Il n’y a pas de seconde
chance comme dans un championnat, et cette réalité rend la défaite d’autant
plus amère, » reconnaît Gabriel Moulero. Malgré cette déception, le sociétaire
de Dynamo d’Abomey reste optimiste. Conscient que c’était sa dernière
opportunité dans la catégorie U20, il nourrit des aspirations de succès pour la
future génération. « Ceux qui nous succéderont devront prendre les choses au
sérieux et aller plus loin que nous, » espère-t-il.
Issu
d’une famille passionnée de football, Gabriel Moulero raconte ses débuts au
Dynamo d’Abomey en 2019, un parcours semé d’embûches, mais soutenu par sa
famille et son ancien coach, Ibrahim da Sylva. Une carrière marquée également
par une première sélection en U20 où il s'est illustré en tant que deuxième
meilleur buteur lors du tournoi Ufoa-B en Côte d'Ivoire. Son expérience dans
des compétitions de haut niveau, notamment le tournoi de la Francophonie, a
renforcé son rêve de poursuivre dans des championnats africains et européens,
pour un jour revêtir le maillot de la sélection senior. Pour Gabriel Moulero,
le football reste un vecteur de bonheur et d'accomplissement, et son regard est
désormais tourné vers l'avenir, avec l'ambition de porter haut les couleurs du
Bénin■