Jeux olympiques Paris 2024: A la découverte de Didier Kiki

Né le 30 novembre 1995 à Porto-Novo, Didier Kiki est un athlète béninois, spécialiste du 100 m. L’athlète dont le code Athlète est 14599197 sera à son troisième rendez-vous aux Jo Paris 2024 après Rio 2016 et Tokyo 2020. Très tôt, Didier Kiki s’est donné à la discipline mère en pratiquant les 100 et 200 mètres. Il entame véritablement son parcours d’athlète engagé en 2012 quand le Bénin a accueilli les Championnats d’Afrique d’athlétisme, Porto-Novo 2012. « En ce moment, j’étais encore cadet », indique-t-il. « Après, j’ai fait les Mondiaux d’athlétisme à Moscou suivis d’un autre Championnat d’Afrique. J’ai aussi fait les Jeux africains et les Jeux de la francophonie. C’est la troisième fois que je veux prendre part aux Jeux olympiques.», avance-t-il. Une présence aux Jo grâce, à chaque fois, au principe d’universalité et qui reste infructueuse.

Meilleur sprinteur sur le plan local, Didier Kiki, du haut de ses 1m85 pour 84 kg garde des souvenirs de ses participations. «J’ai participé aux Jo de Rio et de Tokyo. Quand on parle des Jeux olympiques, ce sont des moments inoubliables, des sensations fortes qu’on vit avec les grands sportifs du monde entier, des moments que l’on ne peut expliquer parce qu’on sent la joie, l’ambiance. On a aussi le plaisir de rencontrer les stars, les grands athlètes et de courir auprès d’eux», conte-t-il. «Personnellement, j’ai eu la chance de côtoyer les grands athlètes du monde et aussi de courir une fois avec l’homme le plus rapide au monde, c’est-à-dire Usain Bolt. Donc, ce sont des moments qu’on ne peut pas oublier. Ce sont de bons souvenirs qu’on garde toujours en esprit », se réjouit-il.

Premier objectif, le premier tour

« Je serai aux Jo Paris 2024 et je travaille pour relever le défi. La seule chose, c’est le travail et rien que ça. Seul le travail nous amène à ce rang », dit-il tout en avouant que son premier objectif reste le premier tour. « Mon premier objectif, c’est de passer le premier tour mais aussi d’aller le plus loin possible. Après, il s’agit de réaliser un bon chrono pour battre mon record personnel », fait-il savoir. Et pour sa présente participation aux Jo, il ne lorgne pas une quelconque médaille mais garde espoir qu’un jour, le Bénin aura sa médaille olympique. « Je pense que cela est possible. C’est un processus et nous sommes sur le bon chemin. Avec une bonne base, on peut aller chercher cette médaille. Cela va venir avec les moyens, le programme des classes sportives, et l’engagement du gouvernement qui investit dans le sport sur le plan national. Nous pouvons aller chercher cette première médaille les années à venir », espère Didier Kiki qui, pour Paris 2024, entre en compétition ce samedi 3 août avec pour défi de passer le premier tour. Une performance qu’il n’a jamais réalisée. Peut-être le moment idéal pour lui. Wait and see !